Busanhaeng  부산행

  

 

Corée du Sud ★ Juillet 2016 ★ 1h58

Yeon Sang Ho (réalisateur) ★ Yeon Sang Ho (scénariste)

Action - Drame - Horreur/Épouvante - Suspense - Thriller ★ 15 ans et +

▶ DDL/streaming VOSTA : Kiss Asian

 

Gong Yoo (Seok Wu) ~ Jeong Yu Mi (Seong Gyeong) ~ Ma Dong Seok (Sang Hwa)

Kim Su An (Su An) ~ An So Hee (Jin Hee) ~ Choi Gwi Hwa (Le sans-abri)

Choi Wu Sik (Yeong Guk) Jang Hyeok Jin (Gi Cheol) Jeong Seok Yong (Gi Jang)

Kim Chang Hwan (Le député Kim) Kim Jae Rok (M. Kim) Kim Ui Seong (Yong Seok)

Lee Ju Sil (La mère de Seok Wu) Park Myeong Sin (Jeong Gil) Ye Su Jeong (In Gil)

 

 

 

 

 

Un virus inconnu, mortel et très virulent frappe la Corée du Sud. Les passagers d'un train reliant Séoul à Busan tentent du mieux qu'ils peuvent de survivre... 

 

 

 

 8/10

 

 

Ne le trouvant nul en part en VOSTFR et ne pouvant plus tenir, j’ai décidé de me lancer dans sa version en VOSTA puisque de plus en plus, c’est vers elle que je me tourne…

Je viens donc de terminer Le dernier train pour Busan et je dois dire que je suis un peu sur le cul. J’ai du mal à rassembler mes idées et à dire si je suis déçue ou totalement bluffée (dans le bon sens évidemment). J’avais entendu énormément de bien de ce film et j’avais vraiment regretté de ne pas avoir pu aller le voir au cinéma (comme il était dans certaines salles en France) et je crois qu’il aurait vraiment valu le coup d’œil sur grand écran. Y a pas à dire on est tendu tout le long du film et on sursaute à de nombreuses reprises. Les zombies, qui courent excessivement vite sont vraiment bien faits et « réalistes » (si on peu leur attribuer ce terme).

Un film à gros budget qui envoi du divertissement. Durant deux heures j’étais scotchée à la télé et mon frère, avec qui je l’ai regardé, a également passé un moment tout en tension...

Bref, creusons ensemble…

 

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La première scène du film fait vraiment froid dans le dos et je crois que c’est peut-être à cause d’elle que je m’attendais à être d’avantage surprise… Je m’explique SPOIL lorsque le livreur écrase cette pauvre biche et s’en va. La caméra revient vers l’animal ensanglanté sur le sol quand tout à coup, celui-ci ce tord dans tous les sens comme pris de violentes convulsions et se relève, comme si de rien était… à ceci près que ces yeux sont… blancs. Flippant non ? Alors dans ma tête, ni une ni deux je me dis que ce sera un film original, peut-être qu’il y aura des animaux zombis – à mon avis un thème à exploité parce que ce serait encore plus horrible que des humains je crois /SPOIL. Bref je me demandais vraiment ce qui allait se passer, plus encore je pensais être impressionnée. Finalement, lors de l’apparition du premier zombi dans SPOIL le train /SPOIL on en revient plus à quelque chose de conventionnel, même si là encore ces zombis ultra rapides (qui me rappelaient parfois ceux de World War Z) sortent un peu de l’ordinaire.

On ne peut nier que la réalisation, la maquillage et tout le tralala c’est du haut de gamme. On nous offre vraiment sur un plateau un film qui envoi du lourd et un scénario qui n’a pas peur de SPOIL nous faire mourir quasiment tous les personnages les uns après les autres /SPOIL et je trouve que pour les films de zombis, quand tout n’est pas tout rose et ne se finit pas comme on l’imaginait au début (même si finalement j’avais eu du flair)… c’est un pari réussi.

 

Avec le dernier train pour Busan on passe par tout un tas d’émotions : peur (souvent), tristesse (bien que je n’ai pas suffisamment été bouleversée pour pleurer – étonnant !), la colère (beaucoup)… La nature humaine (ou plutôt la dénature) est mise sous lumière et, au-delà de l’effrayante pandémie, c’est les réactions de certains humains qui effraient. Lorsque toute une partie des survivants refusent que le petit groupe de rescapés les rejoignent par peur qu’ils soient contaminés par exemple, ou la lâcheté de certain personnage qui entraine par leurs actions la mort injuste des autres (un en particuliers que j’ai eu envie de tuer – oui – du début à la fin…)…

 

Cette histoire à huis clos (quasiment toutes les scènes se passent dans le train) augmente encore l’effet angoissant (ou est-ce parce que je suis claustrophobe ?)...

Bref on peut dire que je me suis beaucoup impliquée dans ce visionnage et que je n’ai pas vu les deux heures passer (enfin j’ai du faire LA pause pipi au milieu à cause du stress).

 

MAIS, parce qu’il y a toujours un « mais » sinon ce n’est pas drôle… Malheureusement, comme dans la plupart des films du genre d’ailleurs, on ne connait pas le début de tout ça… et ça me gène. J’aimerais vraiment que pour une fois on prenne le temps de nous expliquer les prémices de la pandémie (alors oui je sais il semblerait que Train To Busant soit la suite d’un film d’animation nommé Seoul Station), qu’on puisse pour une fois comprendre et s’expliquer cette transformation invraisemblable. Alors peut-être est-il trop difficile d’expliquer l’impossible… mais on pourrait au moins nous inventer quelque chose. Promis, j’y croirais !

Il y a d’ailleurs quelque chose que je n’ai pas compris, et je ne sais pas si c’est le VOSTA ou que c’est trop implicite dans le film mais il semblerait que le collaborateur SPOIL de notre héros soit au courant de comment tout ça à commencé et qu’il s’en sent coupable !!! /SPOIL.

 

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Concernant le casting je connaissais quasiment tout le monde, du père notre petite Su An, au couple qui m’a tellement charmé en passant par le chauffeur de train. Cette sensation a vraiment quelque chose de jouissif d’ailleurs… Vous savez, lorsque vous commencez un film et que vous découvrez, les uns après les autres, tout un tas de visages familiers…

 

Évidemment, Goong Yo ne m’a pas déçue avec ce nouveau rôle et une fois de plus j’ai apprécié le traitement de son personnage. Ce père indigne qui ne se préoccupe pas vraiment de sa fille (il a divorcé de la mère de la petite) et ne semble obsédé que par son travail est finalement rattrapé par la paternité et la culpabilité. Dans la catastrophe, il se recentre sur le plus précieux : sa famille. La petite m’a d’ailleurs beaucoup émue et cette petite actrice en devenir a déjà ENORMEMENT de talent.

On retrouve le puissant Ma Dong Seok qui est depuis 2016 l’un des acteurs que je prends le plus plaisir à découvrir (je ne me souvenais plus qu’il était de la partie alors j’ai été RAVIE de découvrir son visage), et qui incarne un personnage humainement irréprochable qui forme le couple le plus mignon du monde avec une Jeong Yu Mi touchante et attachante…

 

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La fin m’a surprise… et en même temps quelque part je m’y attendais : SPOIL dès le début j’avais prédit la mort de Seok Wu. Je m’imaginais qu’après avoir changé il se sacrifierait pour sauver les autres, et c’est à peu près ce qu’il s’est passé. Mais il n’a pas été le seul. Quasiment la totalité de nos héros sont morts et je dois dire que les plus injustes sont sans doute les deux petits jeunes, lorsque X se sert de la petite pour se sauver et la jette sur un zombi, puis que celle-ci mort son amoureux en pleure. J’ai vécu la mort de ce petit couple comme une injustice immense et je ne comprenais même pas pourquoi c’était arrivé. Autant la mort de Sang Hwa avait un sens : il se sacrifiait pour sauver le petit groupe, autant la mort de ces deux là était gratuite. A partir de ce moment là j’ai su que tout allait s’enchainer très vite et finir mal. /SPOIL. Le côté dramatique du film est donc largement mis en avant et j’ai trouvé d’une grande poésie SPOIL de voir l’ombre (et non pas le corps) de Seok Wu tomber du train, signe que tout était fini. /SPOIL

Heureusement, il reste une pointe d’espoir à la fin du Dernier Train pour Busan, avec la possibilité, peut-être d’une vie après l’enfer pour SPOIL notre petite et Jeong Yu Mi. /SPOIL

 

Un film que je conseille car c’est du grand cinéma. Que vous aimiez ou non les zombis, vous devriez passer un bon moment ! Attention, cependant, il parait que la VF est vraiment immonde (mais de toute façon la VF l’est toujours) alors je vous conseille le VOSTA (même si vous ne comprenez pas tout ça devrait largement passer) puisque je ne sais pas si on pourra le trouver en VOSTFR comme il est déjà licencié en France…..

 

Pour aller plus loin, je vous invite à aller regarder cette vidéo qui étudie l'utilisation du regarde dans ce film et nous explique le travaille du réalisateur : ICI (youtube) - Merci à TiteSilve de me l'avoir montré !

 

 

Xoxo, Sam

 

Tu connais ? Tu as aimé ?

 

 

 

 

 

 Taiwan ★  Décembre 2013 ★1h40

Donnie Lai Cheun Yu (réalisateur) ★ Ecole Comédie - Romance

 

                                                                          Wilson Chen         Ivy Chen

                                                                           Wu Quan Shun             Liang Xiao Qi

 

Yao Yao (Chen Mei Xue) ★ Paul Chiang (Zhang Shen)

 

 

 

 

 

Liang Xiao Qi est le genre de fille dont tout le monde rêve. Lorsqu'elle passe, tous les regards se posent sur elle. Une nuit, alors que Liang Xiao Qi rentre de la bibliothèque, elle tombe accidentellement dans le lac de chrysanthèmes qui s'est soudainement asséché. Un ''otaku'' du nom de Wu Quan Shun vient alors à son secours.

 La légende raconte que si deux personnes venaient à se rencontrer près de ce lac lorsqu'il est vide, ils tomberaient éperdument amoureux l'un de l'autre.

 

 Mais voilà, Lian Xiao Qi déteste les geeks. Elle trouve alors un moyen de contrer cette légende qui a plutôt l'air d'une malédiction. 

 

 

 

 7,5/10

 

 

Alors, ce film m’a contre toute attente, beaucoup surprise, spécialement avec le retournement de situation qui a lieu dans les dernières minutes et qui remettent en cause une bonne partie de mes certitudes. Mais je n’ose pas trop vous en dire pour ne pas vous gâcher la surprise de tout découvrir par vous-même. En tout cas c’est un film que j’ai dévoré avec beaucoup de plaisir et qui m’a fait passer un super bon moment. J’ai souvent du mal avec les schools romances, mais là j’ai totalement adhéré et me suis attachée aux personnages avec une facilité déconcertante.

Bref, moi qui m’étais lancée dans ce film parce que je n’avais pas regardé beaucoup (un seul je crois) films taïwanais depuis le début de l’année (cet article a été écris en aout 2016), je suis vraiment contente d’avoir regardé Campus Confidential. 
  

 

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J’ai énormément apprécié cette histoire de légende. Je m’explique : nos héros se rencontrent un soir au bord d’un lac et celui-ci se vide alors soudainement totalement de son eau… C’est la légende du lac qui raconte que, les personnes se rencontrant à ce moment précis tomberaient immanquablement amoureux et passeraient leur vie ensemble. Alors qu’elle déteste les geeks, elle va tout à coup devoir composer avec cette nouvelle personne dans sa vie puisqu’il n’arrête pas d’apparaitre là où elle est, comme si le destin les poussaient toujours plus. J’ai vraiment adoré les voir tomber amoureux et je dois dire que j’ai très vite craqué pour notre héro tout timide et tout… A l’ouest.

Finalement, SPOIL et j’avoue que ça m’a quelque part un peu déçue, on découvre que toute cette histoire est finalement un coup monté de Wu Quan Shun pour qu’elle le remarque. C’est lui qui a TOUT manigancé du début à la fin. Il a trouvé un moyen de vider le lac, de modifier l’histoire sur internet, de faire de faux témoins etc Le seul souci c’est que je me demande, puisqu’il est censé avoir tout inventé, comment c’est possible que tous les autres élèves connaissent cette légende puisqu’en fait… elle n’existe pas ! Je doute qu’ils soient tous tombés sur les fausses pages internet fraichement crées. Bref, de ce point de vue là ça ne tient pas trop. /SPOIL

 

 

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Notre héroïne apparait immédiatement comme LA fille parfaite. Celle qui fait rêver les garçons et frémir les filles. Le souci c’est que Liang Xiao Qi a tellement conscience de sa beauté et de ses charmes qu’elle en devient prétentieuse et hautaine. Une vraie petite princesse pour laquelle le monde ne tourne qu’autour d’elle. Elle méprise les geeks à cause de leurs looks négligés, de leur personnalité trop renfermée et soumise…

J’ai beaucoup aimé la voir petit à petit se rendre compte qu’elle les avait jugé trop vite et qu’elle avait beaucoup à apprendre d’eux. Si j’aimais énormément la force de son caractère, j’ai eu beaucoup de plaisir à la voir s’adoucir au contact de notre geek international.

En parlant de lui d’ailleurs… c’est vraiment un personnage que j’ai apprécié. Je reconnaissais sous ses traits grimés un acteur que j’avais déjà croisé (dans Bug Me Not) et j’ai beaucoup aimé sa personnalité que je trouvais très décalée. Loin des héros typiques de nos comédies romantiques, c’est lui le timide et naïf dans l’histoire et c’est elle qui « porte la culotte » si je puis dire. Très intelligent, doux, gentil, humble, Wu Quan Shun n’a pas conscience de son talent et de sa valeur. Avec toutes ses peurs étranges (cf les cônes oranges de signalisation), ses drôles de manies (boire un jus d’orange pile à 13h sous peine de se sentir mal) et son attitude renfermée, je le trouvais à croquer. Alors SPOIL j’avoue avoir été très déçue de m’apercevoir qu’il avait en fait tout planifié et ça a vraiment rompu le charme pour moi qui suis un peu trop fleure bleue et qui voulais croire à cette belle histoire d’amour… /SPOIL

 

 

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Je dois dire que les vingt dernières minutes du film m’ont SPOIL totalement désappointée. Je n’avais RIEN VU VENIR. Je ne sais pas si je suis trop crédule, ou s’ils avaient réellement bien réussi leur coup mais, tout comme l’héroïne, j’y croyais vraiment à cette légende et j’appréciais vraiment le déroulement de l’intrigue. Alors, lorsque j’ai appris qu’il avait en fait tout manigancé, je crois que je me suis sentie trahie d’avoir cru en lui et de l’avoir supporté durant tout le film. Tellement trahie d’ailleurs que je n’ai pas compris pourquoi Liang Xiao Qi avait acceptée de lui pardonner. Même si je peux comprendre les raisons de Wu Quan Shun, puisqu’il n’avait aucun moyen de la faire tomber amoureuse de lui, il a été trop loin et ce plan est pour moi une réelle trahison. Comment avoir confiance en lui et le croire après tout ça. Personnellement, même si je l’avais aimé de toutes mes forces, je n’aurais pas voulu retourner avec lui. Enfin, au moins, il y a une jolie happy end /SPOIL.

Je me dis que ce film n'a pas assumer de ne rester qu'une simple comédie romantique sans prétention alors que pourtant, le public qui se lance dans ce genre d’œuvre sait exactement à quoi s'attendre. Je sais que ça va être nian nian, romantique et prévisible, mais c'est aussi ce que je recherche finalement... Pour moi, il a voulu faire dans l'originalité et la surprise (c'est réussi je n'ai rien vu venir) mais je regrette ce choix.

 

Ce film aurait pu être un coup de cœur tellement j’aimais, mais l’élément qu’on découvre à la fin m’a fait changé d’avis. Il conserve tout de même une très bonne note et je vous le conseille avec beaucoup d’enthousiasme, vous ne serez peut-être pas d’accord avec moi, après tout !

 

 

Xoxo, Sam

 

Tu connais ? Tu as aimé ?

 

 

 

 รักนะเป็ดโง่ ตอน

 

 

  Thaïlande ★ Du 30/08/2015 au 18/10/2015 ★ 8 épisodes (46 minutes)

 Comédie - École - Romance

▶ DDL VOSTFR : Sa Seum Fansub

 

 

 

Mild Wiraporn : Maewnam  ~ Jirakit Thawornwong : Zero ~ Victor Zheng : Minton

Kornpob Janjarearn : Le père de Maewnam

Alice Tsoi : Vivienne ~ Apple Aitanik Intarasut : Ozone ~ Tay Tawan Vihokratana : Ter

 

 

 

 

 

Maewnam est une jeune fille qui a subit un traumatisme étant enfant. Elle refuse d’aller à l’école et reste cloitrée chez elle derrière son ordinateur… une boite en carton recouvrant sa tête. Un jour cependant, son père décide de la forcer à retourner à l’école. Les ennuis commencent…

 

 

 

 

 8,5/10

 

 

Si vous me suivez, vous avez peut-être noté que j’ai adoré Ugly Duckling Perfect Match et que du coup, j’ai décidé de me lancer dans tous les autres séries avec ce mignon canard jaune. Alors que je découvrais en juin une histoire qui allait décrocher mon cœur, le deuxième test de juillet avec Pity Girl était une véritable déception. Pour autant, j’avais l’intention de continuer à regarder un Ugly Duckling par mois. Aout est donc arrivé et j’ai enchainé avec Don’t qui m’a immédiatement plu.

Don’t s’est très vite dessiné comme un potentiel coup de cœur par sa fraicheur et sa douceur, mais il a ensuite brillé par les émotions qu’il me faisait traversé. Bien plus « dur » que les précédents, les scénaristes ont choisis d’aborder nettement ici un thème qui nous ébranle tous : les violences scolaires et le bizutage.

 

 

 

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Ugly Duckling Don’t raconte l’histoire d’une jeune fille qui refuse de sortir de chez elle et cache son visage en permanence… sous une boite en carton. En effet, lorsqu’elle était petite elle a subit les moqueries de ses camarades de classes qui la trouvaient laide (alors qu’en fait non mais bon) et refuse de se montrer, même à sa famille… Mais, son père finit par la forcer à aller à l’école et les ennuis commencent. Elle fera la rencontre de deux (beaux) garçons qui vont changer sa vie et va être obligée, bien malgré elle de se sociabiliser et de faire face au monde extérieur…

 

On rit beaucoup dans ce troisième opus et j’ai beaucoup apprécié retrouver cet humour délirant que j’avais découvert dans Perfect Match. Les musiques, les bruitages, tout est pareil. Bien dosé, comme il faut et là où il faut j’ai beuglé de rire à de nombreuses reprises (et souvent à cause du père de l’héroïne qui était absolument hilarant)…

Mais, en plus du rire, se sont rajoutées les larmes parce que j’ai pleuré à deux reprises devant ce lakorn. Ce n’était pourtant pas du tout un registre sur lequel j’attendais le drama, et je suis ravie d’avoir découvert une facette un peu plus triste et sombre. D’ailleurs, et ça m’a beaucoup étonnée, la scène où elle se fait frapper par les autres filles étaient bien plus explicite que dans Hormones, et ça… je ne l’aurais vraiment pas cru. Je suis donc très surprise, et dans le bon sens du terme par Don’t.

 

La romance, ou plutôt le trio amoureux était parfait. Il a fallu attendre l’avant dernier épisode pour que je sache enfin avec lequel des deux elle allait finir (et par chance elle a choisi celui que je préférais). C’est assez rare qu’on ne voit pas à deux kilomètres la fin d’un drama de ce genre et je continue de m’enthousiasmer à ce sujet.

 

On a également une bande de personnages très attachants qui donnent des couleurs au drama.

 

 

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Maewnam, interprétée par Mild Wiraporn. 

Notre héroïne est immédiatement sympathique. Comme elle se cache sous cette boite en carton pour que personne ne voit son visage (même sa famille) et ne sort pas de chez elle, son seul lien avec l’extérieur c’est son ordinateur et le fameux forum des Ugly Duckling (savoir que toutes les héroïnes des différents opus se parle entre elle me fait toujours sourire ; ce serait bien qu’elles se réunissent toutes). Elle ne se regarde jamais dans le miroir et n’a donc pas vu son reflet depuis que ses camarades de classes, plusieurs années plus tôt, l’ai moqué. « Ugly », un tout petit mot qui fait pourtant bien des dégâts. C’est donc, persuadée d’être laide qu’elle s’est coupée du monde et de toute relation sociale… sa manière à elle de se protéger.

Même si elle a eu du mal à choisir l’un ou l’autre, elle ne m’a jamais agacée et faisait des choix cohérents par rapport à son caractère et aux événements. C’est réellement un personnage attachant et j’ai trouvé l’actrice très bonne.

 

Minton, interprété par Victor Zheng. 

Minton est un personnage très attachant. Même s’il n’est pas pour moi aussi chaleureux que le P’Suea que j’ai tant aimé dans Perfect Match, il dégage quelque chose de très sympathique. Toujours souriant et avenant, il est la première personne extérieure qui fera attention à notre héroïne et qui parviendra à la mettre en confiance. Il dégage vraiment beaucoup d'ondes positives et s'affirme très vite comme le parfait petit ami (je ne pouvais m'empêcher de sourire en lisant les commentaires sur Kiss Asian des dramavores à ce sujet).

 

 

Zero, interprété par Jirakit Thawornwong. 

Dès le départ, il est présenté comme le dur à cuire du lycée. Il ne jure que par ses poings et est craint de tous pour son mauvais caractère et sa bande d’acolytes. Si de prime abord il n’est pas forcément très avenant, c’est tout de même lui, certes de manière brutale, qui parviendra à la libérer de sa boite. On lui découvre d'ailleurs assez vite une certaine sensibilité parce qu'il a toujours le mot qu'il faut quand il faut. Très solitaire, on a vite mal au cœur pour lui et il n'en est que plus attachant.

Si au début je n'avais pas compris SPOIL qu'il serait l'élu ça me semble tellement logique maintenant... C'est lui qui l'a forcé à sortir de sa boite et à faire face aux problèmes, lui qui l'a embrassé pour la première fois, lui qui était toujours derrière son dos même s'il ne faisait pas toujours les bons choix. /SPOIL C'est un personnage vraiment doux (oui c'est pas forcément la première qualité qu'on découvre de lui) et touchant dans tous les efforts qu'il fait pour s'améliorer et cesser de tout gérer par la violence. Il fait tout ça pour elle, rien que pour elle. Quelle plus belle preuve d'amour que d'accepter de s'améliorer pour quelqu'un ?

 

Le père de Maewnam, interprété par Kornpob Janjarearn. 

Je voulais absolument parler de son père parce que c’est le personnage qui m’a fait le plus rire tout au long du drama. Je le trouvais tout bonnement hilarant dans ses mimiques, ses attitudes, ses actions, ses paroles… Un vrai pitre qui m’a fait m’esclaffer comme une baleine à de nombreuses reprises. C'est aussi un personnage extrêmement chaleureux qui fait de son mieux pour ses enfants qu'il élève seul. Très tendre, doux et conciliant, on le découvre aussi fort et dur lorsqu'il protège ses petits d'un monde extérieur souvent trop dur. Bref, un petit coup de cœur pour ce personnage !

NB : Il m'aura d'ailleurs fait rire jusqu'à la toute dernière minute <3

 

 

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Pour continuer à me surprendre, le drama a eu un retournement de situation (à l’épisode 6 je crois) qui change pas mal de chose sur ce que l’on pensait savoir. Je ne m’attendais vraiment pas à ce que SPOIL son père et Minton soient de mèche pour la faire retourner à l’école et que Minton l’ait approché délibérément pour se racheter d’avoir été méchant avec elle alors qu’ils étaient petits. Ça chamboule pas mal de mes certitudes et j’avoue que j’étais un peu déçue de savoir qu’il l’avait approché avec une idée derrière la tête – mais ça explique aussi certaines de ses réactions. Si au début ça m’a mise en colère, on finit assez vite par le pardonner /SPOIL.

De plus, j’ai beaucoup aimé les choix de notre héroïne et je suis satisfaite du couple final. Pour moi, c’était lui qui était fait pour elle et j’espérais vraiment qu’elle se décide en sa faveur (même si notre autre prétendant me plaisait beaucoup également). Bref, vous l’avez compris, niveau romance c’est un sans faute.

 

Pour conclure sur Ugly Duckling Don’t je dirais que… je suis surprise. Je ne m’attendais pas forcément à grand-chose parce qu’on nous vend un mignon petit drama sans prétention, mais j’y ai découvert quelque chose de complet, de cohérent, d’additif, attendrissant et parfois même bouleversant. Si je devais lui trouver un défaut ce serait les placements publicitaires incessants mais d’un autre côté… faut bien financer tout ça !

A voir de toute urgence. C’est court, c’est mignon, ça se dévore avec beaucoup de plaisir !

 

EDIT : Je l'ai donc vu l'été dernier en VOSTA sur Kiss Asian parce qu'il n'y avait pas de traduction française, mais comme depuis la Sa Seum Fansub (dont je vous ai mis le lien en début d'article) l'a traduit, je me vais me le revoir très prochainement en VOSTFR ! Enjoy :)

 

 

Xoxo, Sam

 

Tu connais ? Tu as aimé ?