A Werewolf Boy (film coréen)

Les informations de base sur le film… 

Pays : Corée du Sud

Date de sortie : 31/10/2012

Réalisateur : Jo Seong Hee

Scénariste : Jo Seong Hee

Compositeur / Musique : Shim Hyeon Jeong

Genres : Fantastique - Romance

Durée : 2h05

Les acteurs :

Song Jung Ki (Cheol Su)

Park Bo Young (Kim Suni (jeune))

Jang Yeong Nam (La mère de Suni)

Kim Hyang Gi (Sun Ja)

Yoo Yeon Seok (Ji Tae)

An Do Kyu (Dong Seok)

Cha Jong Ho (L'homme en costume noir)

Gu Bon Im (Madame Jeong)

Jang Seo Yi (La belle-fille de Suni)

Lee Jun Hyeok (Un officier de police)

Nam Jeong Hee (La grand-mère de Dong Seok)

Sin Bi (Dong Mi)

Wu Jeong Guk (M. Cheong)

Yu Seung Mok (Professeur Kang)

Le synopsis :

Suite à un étrange appel téléphonique, une vieille femme, nommée Kim Suni et vivant aux États Unis, se rend dans le chalet de son enfance en Corée du Sud.

 Elle se remémore sa tendre enfance et sa rencontre avec un jeune homme très étrange. Sa famille a en effet accueilli celui-ci en pensant que c'était un orphelin. Ils le prénomment Cheol Su mais il ne sait ni parler, ni lire, ni écrire, ni même manger correctement.

 Tout d'abord sceptique et ne voulant pas de lui chez eux, Kim Suni l'accepte finalement et essaye de lui apprendre à vivre normalement.

 Mais comment va évoluer leur relation ? Cheol Su est-il vraiment un orphelin ? 

MON AVIS

 9/10

J’ai vu ce film il a deux/trois ans maintenant. A werewolf Boy me laisse un souvenir marquant à tel point que je le nommais toujours parmi mes 5 films asiatiques favoris et c’est pourquoi je voulais absolument le présenter sur le blog. Mais pour ça… je devais le revoir une seconde fois, pour me rafraichir la mémoire, mais également pour le revoir avec la « maturité » que j’ai gagnée au fils des visionnages et du temps qui passe. J’étais vraiment curieuse de savoir s’il parviendrait à me chambouler autant que lors de son premier visionnage et... je dois dire que c’est réussi. J’ai pleuré comme une madeleine, sourit comme une idiote, eu peur comme une trouillarde… Pour son second visionnage, bien  qu’il n’avait plus l’effet de surprise, le pari est une fois de plus gagné, haut la main !

L’Histoire…

A Werewolf Boy m’avait laissé, comme je le disais plus haut, une très forte impression. Un peu comme si les souvenirs de son histoire restaient imprégnés à l’encre indélébile dans ma mémoire. Rare sont les films qui peuvent avoir cette puissance et cette force et c’est le secret pour gagner mon cœur.

Pourtant, ça aurait pu être un film banal de loup garou comme on en connait tant... Mais on a une vraie sensibilité, une profondeur et une beauté dans la réalisation et le jeu de nos deux acteurs qui sont tout bonnement impressionnants. Contrairement aux aprioris que pourraient avoir la majorité des personnes avant son visionnage, le côté fantastique n’est pas tant que ça mis en avant, c’est plutôt « l’enfant sauvage », son apprentissage de la vie en communauté, des relations sociales, et tout ça avec une sincérité et une naïveté qui touche le spectateur.

J’ai adoré voir leur relation évoluer. Comment au début elle n’a pas du tout envie qu’il fasse parti de leur vie, se contente de le trouver sale et répugnant et puis comment, petit à petit, elle va être touchée et intéressée par ce nouveau membre indésirable du foyer. Il va immanquablement la sortir de sa dépression et à travers le temps qu’elle va lui consacrer, elle va réussir à de nouveau s’ouvrir au monde et à prendre gout à la vie.

Et quand les personnages finissent par avoir un lien si fort, que se séparer devient une torture, on souffre avec eux et on prie pour que tout ça se termine bien, tout en gardant en tête que cette relation relève presque de l’impossible…

Je ne me souvenais pas par contre à quel point le film avait cet aspect sombre. En effet, le  méchant (qui est en fait à mes yeux le vrai monstre de l’histoire) apporte un côté vraiment sadique, malsain et même effrayant au film. Sa noirceur d’âme met en péril le fragile bonheur qui avait réussi à naître dans la famille Kim et j’avoue lui en vouloir énormément puisque son égoïsme et sa cupidité vont tout briser. J’ai tellement haï ce personnage que je ne souhaite d’ailleurs pas parler de lui dans la partie « personnages ». Le mentionner lui serait trop d’honneur. (Oui. Je prends les choses à cœur à ce point là.)

Bé mol en revanche du côté des effets spéciaux qui sont pour moi tout bonnement… ratés. Mais on oublie assez vite pour se concentrer sur l’essentiel (et puis nous n’avons que deux transformations dans le film donc on peut très bien faire abstraction).

Les personnages…

Kim Suni, interprétée par Park Bo Young.

Atteinte d’une grave maladie aux poumons, Su Ni ne peut pas aller à l’école comme les autres jeunes de son âge et doit étudier seule chez elle. Elle n’a donc pas d’ami, ne sort pas et de sourit plu… Dépressive, elle vit au jour le jour, ou plutôt elle subit chaque nouvelle journée pour écrire le soir des messages de détresse dans son journal intime.

Sa vie va basculer lors de la découverte de Cheol Su, dont elle va entreprendre l’éducation. Son journal intime va ainsi être remplacé par une encyclopédie de dressage de chien domestique et son existence va changer du tout au tout grâce à son nouvel ami. S’occuper de va lui permettre de reprendre gout à la vie.

Cheol Su, interprété par Song Jung Ki.

Je me souviens parfaitement de la première fois que j’ai découvert le visage terreux de ce drôle d’être humain. Il m’avait immédiatement laissée une forte impression et sous la crasse qui le recouvrait, je découvrais déjà le beau visage de Song Jung Ki (que j’avais déjà vu dans Sungkyunkwan Scandal à l’époque mais que je n’avais pas reconnu tout de suite).

Cheol Su est incontestablement LE personnage de ce film. Tout repose et tourne autour de lui et c’est pour lui, son histoire, sa personnalité mi humaine, mi animale que j’aime autant cette histoire. Son silence en dit bien plus que tous les mots du monde et je me suis attachée comme jamais à lui (vous l’avez compris j’ai un énorme coup de cœur pour ce protagoniste)…

Il ne parle pas et se comporte exactement comme un animal, dévorant toute nourriture se trouvant sous son nez, marchant à moitié vouté et hurlant à la lune. Et c’est ce côté un peu bestial qui m’a tout d’abord amusée et attendrie. Il ne s’embête pas avec tous les sentiments des humains, il aime, ou il n’aime pas, il veut ou il ne veut pas. Et tout ça avec beaucoup d’honnêteté et d’innocence.

Il me faisait souvent penser à un petit garçon ou à un jeune chiot lorsqu’il dévisageait avec de grands yeux d’amour et d’admiration Su Ni… A elle toute seule, elle forme son monde tout entier.

Fin & Conclusions…

Je… n’adhère toujours pas à cette fin que je trouve vraiment cruelle. Je pensais que, peut-être, avec ce deuxième visionnage je comprendrais peut-être d’avantage le choix ATTENTION SPOIL de l’héroïne mais il n’en est rien, vraiment rien. La scène où elle le repousse dans la montagne, le gifle et lui lance une pierre alors qu’il prononce pour la première fois des mots « ne pars pas » m’a fait pleurer comme une madeleine, encore une fois. Mais ça, je peux tout à fait comprendre, elle veut essayer de le protéger, de le sauver des hommes, et pour ça elle doit l’empêcher de la suivre. Mais ce sont ses choix APRES qui me révolte. Non seulement elle part et ne reviendra jamais, ou plutôt ne reviendra qu’une fois vieille et là encore elle part et le laisse seul. POURQUOI ? POURQUOI elle doit le laisser seul ? FIN DU SPOIL je trouve ça simplement atroce et je me sens révoltée, énervée. En plus, le parti pris des scénaristes de les faire ATTENTION SPOIL ce revoir 47 ans après alors qu’elle est vieille ne me plait pas non plus. La scène où ils se retrouvent dans la cabane me semblait invraisemblable, irréelle… à la limite du ridicule tout simplement parce que si le temps a laissé sa trace sur Kim Su Ni, lui n’a pas pris une ride ce que je ne comprends pas ; je ne vois pas en quoi des expériences le rendant mi animal mi humain l’aurait rendu immortel. De plus, il se met tout à coup (oui je sais 47 années sont passée) à parler normalement, comme un humain et je trouve que ça gâche un silence qui, même sans mot exprimait bien mieux sa pensée.  Bref pour moi c’est nul nul et nul, ils auraient presque du s’arrêter à la magnifique scène de leur séparation dans les bois. FIN DU SPOIL. Je voudrais une autre fin, pensée autrement. Même sans qu’elle soit plus joyeuse, une fin triste m’aurait aussi convenue mais pas celle là parce que je ne peux - veux - pas y croire.

Une immense déception pour la seconde fois, qui n’enlève pas cependant l’enchantement de ce film qui m’a fait passer par tout un tas d’émotion et je dois dire, souligner même, que le personnage de Cheol Su est un ENORME coup de cœur cette fois encore.

Un film à ne manquer sous AUCUN prétexte. 

A Werewolf Boy DDL VOSTFR

Chez la Dubu Fansub (film complet)

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