Les informations de base sur le drama…

Pays : Corée du Sud

Episodes : 16

Diffusion Terminée : du 23/07/2014 au 11/09/2014

Réalisateur : Kim Gyu Tae

Scénariste : No Hee Gyeong

Producteur en chef : Kim Yeong Seob

Directeur de la photographie : Kim Cheon Seok

Chaine TV : SBS

Thèmes : Quotidien - Scientifique

Genres : Comédie - Médical - Psychologique - Romance

Durée d'un épisode : 59 min

Les acteurs :

Jo In Seong : Jang Jae Yeol

Kong Hyo Jin : Ji Hae Su

Seong Dong Il : Jo Dong Min

Lee Kwang Soo : Park Su Gwang

D.O [EXO] : Han Kang Wu

Baek Seung Do : Hwan Hee

Cha Hwa Yeon : La mère de Jae Yeol

Choi Hee Seo : Ji Yun Su, la sœur aînée de Hae Su

Choi Seung Gyeong : Oh Do Deuk

Do Sang Woo : Choi Ho

Han Jeong Hyeon : L'éditrice en chef de Jae Yeol

Jin Gyeong : Lee Yeong Jin, l'ex-femme de Dong Min

Kim Mi Gyeong : La mère de Hae Su

Lee Dong Ha : Yun Cheol

Lee Sung Kyoung : Oh So Nyeo

No Tae Yeop : Jang Jae Beom, jeune

Tae Hang Ho : Tae Yong

Yang Ik Jun : Jang Jae Beom, le frère aîné de Jae Yeol

Yun Jin Yi : Lee Pul Ip

Synopsis :

Jang Jae Yeol est un auteur et DJ radio souffrant de troubles obsessionnels compulsifs. À l'occasion d'un débat télévisé, il fera la rencontre de Ji Hae Su, psychiatre en première année d'internat à l'hôpital universitaire, celle-ci ayant choisi la psychiatrie car ne souhaitant pas avoir à effectuer d'interventions chirurgicales.

Après sa rencontre avec Jae Yeol, la vie de Hae Su connaîtra alors de grands changements et à la suite de diverses circonstances, tous deux se retrouvent à devoir partager le même toit...

MON AVIS

 17/20

Article « Premières impressions »,

Rédigé le jeudi 31 mars 2016.

It’s Okay It’s Love, sorti en 2013, faisait parti des dramas que j’avais boycotté à sa sortie. A l’époque je n’étais pas aussi investie à Dramaland que je le suis aujourd’hui (avec la tenue de mon blog, le blanc dans mes études… les choses se sont nettement accélérées) et je n’avais pas d’avantage fait cas de son sort d’autant que je ne me tenais pas au courant des avis des autres dramavores…

La première raison qui m’avait fait le laisser de côté était le casting. En effet, je n’avais pas encore vu The Master’s Sun donc pas découvert Kong Hyo Jin, ni That Winter the wind blows donc le visage de Jo In Seong  m’était également inconnu. Les acteurs me semblaient « vieux » et ça m’avait un peu rebutée (il faut dire que je n’étais pas très mature à l’époque – attention je ne prétend pas l'être aujourd’hui mais… j’ai murie, et heureusement).

La seconde raison était le synopsis qui ne m’intéressait absolument pas. Les trucs psychologiques, la psychiatrie et tout le tralala n’était vraiment pas un sujet vers lequel j’avais envie de me tourner. Je crois qu’à l’époque les dramas n’étaient pour moi que « superficiels » dans le sens où tout ce que j’attendais d’un drama, c’était qu’il me fasse passer un bon moment et rien de plus. Aujourd’hui c’est différent. Au fils de mes visionnages j’ai eu envie de trouver plus, tout simplement parce que je finis par me lasser de certains clichés, de certaines trames trop prévisibles… Je recherche d’avantage l’originalité et la surprise. It’s Okay It’s Love répond parfaitement à cette envie en offrant au spectateur un drama d’une authenticité rare qui aborde des sujets difficiles (les problèmes psychologiques) parfois même tabous dans une société de l’hyper information… qui a parfois bien du mal à s’exprimer. 

L’Histoire…

Soyons honnêtes. Au premier abord, comme je le disais dans mes premières impressions, le drama semble plutôt « banal » quand on regarde les genres qu’il affiche : psychologie, quotidien, médical… Rien de très vendeur… sur le papier. Parce qu’on découvre assez vite, enfin ça a été mon cas, qu’It’s Okay It’s Love ose en parler.

Un drama pour la tolérance. Thérapie de groupe.

Je crois que ce drama est en quelque sorte le porte parole de certaines pathologies méconnues du grand public pour dédramatiser, mettre en lumière. Si les handicapés physiques inspirent plutôt l’empathie et la sympathie, les maladies psychiques ont d’avantage tendance à susciter la crainte (et moi la première hein) parce qu’elles sont beaucoup trop abstraites et imprévisibles pour nous. Et c’est bien connu, l’inconnu fait peur.

Je vais prendre l’exemple de mon petit Park Su Gwang qui atteint du syndrome de la Tourette. Selon Wikipédia, le syndrome de la Tourette « est un trouble neurologique héréditaire, débutant dans l'enfance et caractérisé par des tics, qui sont moteurs et vocaux ».  Dans la rue, si vous croisez une personne en plein crise de tics nerveux, votre premier réflexe sera sans doute de vous éloigner du malade et certains s’écriront peut-être même « un fou » en passant leur chemin. Avec It’s Okay It’s Love, et ce personnage pour lequel je me suis prise d’affection, d’une certaine manière on comprend, et on parviens à dépasser nos préjugés.

De plus, je pense qu’il est intéressant de noter que nous sommes TOUS atteints de troubles psychologiques plus ou moins graves… Ce que bien souvent on préfère ignorer.

Authenticité. Et tout est dit, ou presque.

Ce qui m’a le plus frappé dans ce drama c’est cette impression de réalisme qu’on ressent tout au long des épisodes. Tous les personnages pourraient être réels, toutes leurs pathologies, toutes leurs expériences de la vie, toutes leurs réactions… Tout me semblait presque… vrai. AUTHENTIQUE. C’est LE mot qui correspond le mieux à ce drama selon moi. On échappe à quasiment à tous les clichés que l’on rencontre habituellement dans les dramas et l’originalité que l’on découvre dans cette histoire (qui a la base me semblait d’une banalité sans nom je le rappelle) fait vraiment du bien. Ca fait du bien parce qu’à force de voir des dramas, certains me semblent être quasi des copiés collés et j’aime ne pas pouvoir prévoir ce qu’il va arriver, ce que les personnages vont faire, penser. It’s Okay It’s Love est vraiment bon pour ça.

C’est aussi un drama qui sait faire la part des choses. Il admet notamment qu’il y a du bon et du mauvais dans chaque personne et qui nous démontre que nous formons un tout avec ces deux parties (plus ou moins fortes selon les individus). Un petit rappel qu’on a tous nos forces et nos faiblesses et que la seule solution… c’est de toujours faire de son mieux et d’être honnête avec soi même pour enfin faire la paix avec nos démons.

Un drama parfait ?

It’s Okay It’s Love se rapproche de la perfection avec brio nous offrant presque un film d’auteur (j’essaye de dire par là que tout semble avoir été réfléchi avec attention, point par point et que RIEN n’a été laissé au hasard ; un travail de chirurgien). Je suis impressionnée par les choix des scénaristes et par toute la justesse qui ressort de l’ensemble du drama.

A noter qu’une chose m’a par contre un peu chamboulée (et énervée), et pour moi ce n’est pas un point fort du drama : je n’ai pas compris pourquoi ATTENTION SPOIL au prétexte que notre héro a un ami imaginaire, la famille de l’héroïne change totalement d’opinion sur lui et sépare notre couple FIN DU SPOIL. Pour moi c’est une erreur parce ça fait de l’ombre au message de tolérance qui se dégageait du drama tout au long de ses 16 épisodes. A moins que ce ne soit pour justement souligner l’ignorance et la méprise du grand public… A méditer.

Les personnages…

Ji Hae Su, interprétée par Kong Hyo Jin.

J’étais contente de revoir Kong Hyo Jin sur mon petit écran depuis Master’s Sun (je ne compte pas la petite parenthèse de The Producers, un drama m’ayant énormément déçu fin 2015) et je la trouve toujours aussi charismatique et glamour. Elle a un timbre de voix très agréable à l’oreille et un visage que j’ai fini par trouver beau. Elle a en quelque sorte sa propre emprunte et sort du lot avec classe.

Le grand atout du personnage de Ji Hae Su c’est son caractère fort. Exit l’héroïne naïve et niaise qui ne réfléchi pas par elle-même et suis aveuglément un héro charismatique. Ici on a un vrai lead féminin qui se démarque, s’assume et reste égale à elle-même du début à la fin. Psychiatre en première année talentueuse, elle voit à son travail beaucoup de cas différents (tous très intéressants) mais avec toujours cette même empathie discrète et les mots qui touchent, justement. Toujours très calme elle se montre tempétueuse lorsqu’elle estime qu’on lui a manqué de respect ou que la Justice n’est pas honorée.

Suite à un traumatisme pendant son enfance elle ne supporte pas les relations amoureuses (tout ce qui touche au sexe lui semble sale) et elle va immanquablement se guérir petit à petit grâce à notre héro (comme vous vous en doutiez). Un long chemin qui en valait la peine puisqu’il nous offre des scènes romantiques tendant à la perfection... toujours en restant dans cette maturité et cette authenticité que je reconnais au drama.

C’est un personnage entier qui connait ses faiblesses et les assume à sa manière.

Jang Jae Yeol, interprété par Jo In Seong.

Je n’ai absolument pas d’intérêts particuliers pour cet acteur, ni de désintérêt d’ailleurs, mais c’est la deuxième fois que je le vois jouer (après That Winter The Wind Blows aux côté de la belle Song Hye Kyo) et je dois avouer qu’il est… doué. Une fois encore il livre une prestation I-M-P-E-C-A-B-L-E et interprète un personnage ambigu avec brio.

J’ai trouvé Jang Jae Yeol assez complexe. C’est un lead masculin très intéressant pour moi qui aime les personnages un peu bancals, avec des imperfections, des irrégularités qui font d’eux des protagonistes uniques et… touchant. Au fond, ces rôles nous ressemblent, et c’est sans doute pour ça.

Ici notre héro à un sérieux trouble… de la salle de bain. Alors certes, dit comme ça c’est étrange mais comme tout à toujours une explication, on découvre assez rapidement que ce trouble a trouvé sa naissance dans une enfance malheureuse. Et qui dit souffrance dit auto défense plus ou moins voulue de notre cerveau qui fait de son mieux pour se protéger des souvenirs douloureux. Et c’est là que tout devient plus intéressant avec, notamment, l’intrigue impliquant son frère, Jang Jae Beom. C’est difficile mais j’essaye de ne pas trop vous en dire pour ne pas gâcher le plaisir de vos découvertes pendant votre visionnage....

Et puis, pour ne rien arranger, lorsque j’ai découvert que le personnage de ATTENTION SPOIL Han Kang Wu n’était en fait que le fruit de son imagination j’ai été toute retournée. Alors que, petit à petit la possibilité que tout ne soit que des hallucinations effleurait mon esprit j’essayais toujours de trouver des arguments prouvant son existence… vainement parce que plus le drama avançait, moins je ne pouvais me voiler la face. FIN DU SPOIL

Pour conclure sur ce personnage je dirais que c’est un héro très sensible, très fragile, presque un peu enfantin qui se cache sous une carapace d’homme charismatique, presque imperturbable et toujours sur de lui. Et cette dualité fait mouche. Définitivement.

Jo Dong Min, interprété par Seong Dong Il.

Ce personnage m’a beaucoup touché de par son authenticité et sa maturité. Plus âgé que ces autres colocataires il avait un peu la place de « grand sage » à mes yeux (bien qu’il ait aussi ses travers et ses erreurs). C’est quelqu’un que l’on pourrait croiser au détour d’une rue. Quelqu’un de tout à fait normal aussi bien psychologiquement que physiquement, mais qui nous touche de par sa manière d’être. Je crois que ce qui m’a le plus rendue admirative c’est sa manière de ne pas juger les gens.

Si au départ il semble un peu bougon et rabat joie, c’est une erreur de ne s’arrêter qu’à cette première impression car c’est un personnage au grand cœur, qui réfléchis avant d’agir et fait toujours attention à ne pas blesser les autres.

Park Su Gwang, interprété par Lee Kwang Soo.

Acteur découvert dans City Hunter (bien qu’il n’ait pas vraiment attiré mon attention à l’époque, sans doute à cause de Min Hoo, soyons réaliste), je l’ai revu à la fin de l’année 2015 dans le web drama Secret Love au côté des TARA et je l’avais beaucoup aimé. J’étais donc contente de le revoir dans It’s Okay It’s Love, et qui plus est avec l’un des rôles principaux.

Atteint du syndrome de la Tourette, ce personnage a été mon chouchou… dès le début. Je lui trouve quelque chose de très touchant et son handicap me donnait envie de le prendre sous mon aile, de le rassurer et de le protéger, un peu comme si mon instinct maternelle se réveillait d’un coup.

A cause de son handicap, sa vie est souvent difficile et il est incompris des personnes extérieures, mais il peut toujours compter sur ses supers colocataires et bon nombre de scènes où ils étaient tous réunis réchauffaient mon cœur. C’est vraiment un personnage rempli de sincérité et de gentillesse qui méritait amplement sa place dans le drama (j’aurais même voulu le voir encore plus). Vous avez donc compris… j’ai eu un petit coup de cœur pour Park Su Gwang.

Jang Jae Beom, interprété par Yang Ik Jun.

Un acteur que je ne connaissais pas (en tout cas si je l’ai croisé lors d’un de mes visionnages je ne m’en souviens pas) mais qui m’a carrément bluffé à plusieurs reprises. Il interprète avec brio un personnage difficile.

Certainement l’un des personnages qui m’a le plus intéressée et celui qui a titillée ma curiosité durant une grande partie du drama. S’il est présenté au casting comme un personnage secondaire j’ai pourtant eu l’impression qu’il était l’un des piliers du drama.

Emprisonné pour le meurtre de leur beau père, Jang Jae Beom clame son innocence et la culpabilité de son frère depuis le début et en veut à sa famille de l’avoir laissé tombé. Durant la première moitié du drama je n’ai fait que me demander s’il était vraiment innocent, s’il disait la terrible vérité ou s’il ne faisait que mentir. Si c’était l’option un, sa situation était simplement horriblement injuste, si c’était la seconde option, il n’en était que d’avantage mauvais. Désespéré, solitaire et malheureux, j’ai fini par m’attacher à lui malgré tout et lorsque ATTENTION SPOIL j’ai découvert qu’il disait réellement la vérité, ça m’a bouleversée et j’ai pleuré avec lui. FIN DU SPOIL

La Fin et Conclusions…

Le drama faisait presque un sans faute au niveau de son écriture, et il continue dans sa lancée en terminant avec une des meilleures fins que j’ai pu voir chez un drama. Comme si tout avait été calculé au millimètre près tout tombe parfaitement et  avec justesse. J’ai adoré le discours ATTENTION SPOIL de Jang Jae Yeol à la radio. Et quand tous les personnages se sont dit bonne nuit chacun leur tour, je ne saurais expliquer quelle émotion j’ai ressenti… Un peu comme si c’était l’annonce de la fin, comme si les personnages, en se disant bonne nuit à eux même marquaient l’aboutissement de l’aventure. La journée est terminée, au revoir… à bientôt. FIN DU SPOIL

J’ai vraiment aimé ces derniers moments avec nos personnages et la toute dernière scène du drama, lorsque ATTENTION SPOIL Jang Jae Yeol repousse les autographes de ses admiratrices en disant que c’est un moment privé avec sa femme qui attend en bébé. J’ai trouvé ça extrêmement romantique et tendre FIN DU SPOIL.

It’s Okay It’s Love n’est pas un coup de cœur parce que pour moi il lui manque un petit quelque chose que j’ai du mal à identifier (peut-être que sa maturité et sa trop grande réflexion le prive d’un brin de folie – et je sais c’est un comble – qui lui aurait apporté la note manquante)… mais c’est un drama absolument INCONTOURNABLE à mettre entre toutes les mains, surtout celles qui aiment réfléchir sur les choses de la vie.

Je remercie ce drama pour son authenticité, sa douceur et son beau message de tolérance et d’amour et je vous le recommande, à vous qui passez par là. Si vous ne l’avez pas encore vu, vous être passé à côté d’un grand drama. Je peux vous l’assurer.

It's Okay It's Love DDL VOSTFR : 

 Chez la Lady Intertainment Fansub (Drama complet)

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