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    Cheese In The TRap (Drama coréen)

     

     

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    Les informations de base sur le drama…

     

    Pays : Corée du Sud Episodes : 16 (60 minutes) Diffusion : du 04/01/2016 au 01/03/2016

    Réalisateur : Lee Yun Jeong Scénariste : Kim Nam Hee Chaine TV : tvN

    Thème : Triangle amoureux Genres : Comédie - Romance

     

    Les acteurs :

    Park Hae Jin : Yu Jeong

    Kim Go Eun : Hong Seol

    Lee Sung Kyoung : Baek In Ha

    Nam Ju Hyeok : Kwon Eun Taek

    Park Min Ji : Jang Bo Ra

    Seo Kang Jun : Baek In Ho

     

    An Gil Kang : Hong Jin Tak Cha Ju Yeong : Nam Ju Yeon

    Hwang Seok Jeong : Le Professeur Kang Ji Yoon Ho : Oh Yeong Gon

    Kim Hee Chan : Hong Jun Kim Ki Bang : Gong Ju Yong

    Lee Wu Dong : L'assistant Heo Mun Ji Yun : Kim Sang Cheol

    Oh Hee Jun (acteur) : Ha Jae Wu Son Byeong Ho : Yu Yeong Su

    Yoon Ye Joo : Kang Ah Yeong Yun Bok In : Kim Yeong Hee

     

     

    Synopsis :

     

    Hong Seol est une étudiante en troisième année à la fac qui revient après une année de césure. Bien qu'elle doit travailler dur afin de payer ses études, elle obtient une bourse. Cependant, elle apprend rapidement que celle-ci vient de Yu Jeong, un garçon qu'elle a du mal à cerner et avec lequel elle a eu des histoires par le passé.

    Yu Jeong, de son côté, est un garçon très charmant et intelligent. Malgré son physique et sa personnalité quasi irréprochable, il cache un côté obscur qui semble beaucoup déranger Hong Seol...

     

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    Ugly Duckling : Perfect Match (Drama Thailandais)

     16/20

     

     

     

     

    Article « Premières impressions »,

    Rédigé le lundi 28 juillet 2016.

     

     

     

    Cheese In The Trap c’est, comme je le disais déjà dans mes premières impressions, LE drama immanquable de ce début d’année 2016. Il a fait couler beaucoup d’encre en bien et en moins bien et a déçu la grande majorité des dramavores avec un début sur les chapeaux de roue et des derniers épisodes qui n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes. Je dirais à toutes ces personnes qui s’arrêtent aux derniers épisodes et hurlent leur déception que… je ne comprends pas vraiment. Certes, nous n’avons pas une super happy end, mais ce n’est pas si mauvais que ça et surtout… on reste en adéquation avec le reste du drama, ce qui me suffit pour me satisfaire à peu près (mais j’en parle plus bas). Le reste du drama était tellement bon, tellement additif que, pour moi, il est possible que l’on voit Cheese sur le podium de 2016. Avec Marriage Contract et One More Happy Ending, il est parvenu à vraiment me transporter et, même s’il ne décroche pas non plus de coup de cœur, je lui ait attribuée une note plutôt glorieuse.

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)   Cheese In The TRap (Drama coréen)

     

    L’Histoire

     

    Cheese In The Trap c’est une histoire simple qui raconte la vie d’une étudiante comme les autres. On suit ses aventures à la fac, ses amis et ses rencontres au fils des années. Alors que tout ça pourrait sembler être d’une banalité ennuyante, je suis restée scotchée devant mon écran avec le sentiment d’être devant quelque chose… d’unique. Unique parce que le drama a su créer sa propre ambiance sans que je sache vraiment pouvoir l’expliquer… En tout cas, dès que je me lançais dans un épisode, j’allais immanquablement en regarder plusieurs à la suite parce que je n’avais pas envie de sortir de l’univers et que tout était si bien réussi. 

    Très attachée à nos personnages (même les secondaires que j’aurais d’ailleurs voulu d’avantage voir, comme les deux supers amis de Hong) je suivais leurs joies et leurs peines avec beaucoup d’intérêt. J’ai beaucoup apprécié qu’on parle des échecs et réussites qu’on vit quand on est à la fac et je me revoyais parfois dans ses moments. Lorsque tout le groupe ne travaillent pas autant et que celui qui fait le plus de boulot se retrouve pénalisé, lorsqu’on ne réussi pas un examen comme on l’espérait ou au contraire on passe l’oral avec brio. Et puis, il a cette histoire avec la fille qui copie Hong (tantôt elle s’insupportait, tantôt je me disais qu’elle avait de sacrée circonstances atténuantes), avec le stalker complètement fou et toutes les petites aventures rythmant la vie de notre héroïne. On ne s’ennuie pas une seule seconde. 

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)   Cheese In The TRap (Drama coréen)

     

    Concernant la romance… j’admets être finalement un peu déçue de ce côté-là parce que je n’ai pas réellement ressentie d’alchimie entre nos deux héros. Je pense que son caractère l’empêchait de vraiment se montrer chaleureux avec elle...

    Et surtout… je dois avouer que j’ai eu le syndrome du second lead. Je suis complètement tombée amoureuse d’In Ho et je préférais ses moments à ceux de Jun. Ça doit forcément influencer mon jugement.

     

    Le passé de notre trio jun, in ha et in ho m’a vraiment passionnée et pour moi c’est le point noir du drama dans le sens où je reste largement sur ma faim. Développer leurs souvenirs communs auraient permis de mieux comprendre leurs relations sinueuses et de mettre de véritables mots sur ce qui les rapprochaient et les séparaient. Parce qu’il est indéniable que, sous toute cette colère, ils éprouvent une certaine affection les uns envers les autres et j’aurais tellement voulu en savoir plus pour mieux comprendre comment ils en sont arrivés là.

     

     

    Les personnages

     

    Hong Seol, interprété par Kim Go Eum.

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)

     

    Un personnage que j’ai tout de suite apprécié pour une raison simple : on peut très facilement s’identifier à elle. Avec son physique atypique (dans le sens où les actrices coréennes sont toujours très belles et souvent pas très naturelles) elle n’était ni jolie, ni moche et semblait être… comme nous finalement. Une fille banale parmi tant d’autres. Elle est intelligente et bosse dur et parvient à décrocher de bonnes notes ce qui lui vaut l’admiration de certains élèves et les méchancetés d’autres. En tout cas, elle fait de son mieux et tente de tracer sa route sans se faire remarquer (même si, lorsqu’il faut, elle sait hausser le ton et mettre les points sur les i), mais c’était sans compter sur l’apparition dans sa vie de Yu Jeong, qui va, au début, lui rendre la vie vraiment difficile. Elle avait d’ailleurs des réactions très réalistes et c’est aussi une des choses que j’ai apprécié avec Cheese in The Trap : ce côté près de la réalité a beaucoup de charme parce qu’on peut facilement entrer dans l’ambiance du drama.

    J’aimais énormément entendre ses pensées et le fait que ce soit mis en avant durant tout le drama est vraiment très utile pour comprendre le caractère et le fonctionnement de Seol.

    J’adorais son look vestimentaire. Un peu vieillots, un peu décalé, souvent des vêtements très larges, mais ça ajoutait une touche d’originalité et de personnalité au personnage. J’aime bien lorsqu’ils ont des styles un peu inhabituels...

     

    Yu Jeong, interprété par Park Hae Jin.

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)

    Ce que j’ai beaucoup apprécié c’est qu’on a (et je trouve que c’est carrément inédit) un lead masculin plus sombre que ce que l’on peut voir généralement. Avec Yu Jeong j’ai eu le sentiment que, parler de « gentil » ou de « méchant » c’était finalement trop machiavélien puisque je n’ai jamais vraiment réussi à caser le héro dans l’une ou l’autre de ces catégories. Il n’est ni méchant, ni gentil. Vous allez me dire « c’est bizarre », je vous répondrais « mais au final c’est quoi être méchant ? ». Est-ce que c’est simplement le fait de « mal » se comporter aux yeux de la société. De ne pas suivre les codes éthiques qu’elle impose ? Lorsque l’on observe les différences de vision d’un pays à un autre, le bien et le mal semble être des notions plutôt variables. Bref, c’était la minute réflexion. 

    Pour en revenir à ce qui nous intéresse, Yu Jeong est intéressant. Du début à la fin c’est un personnage que j’ai eu des difficultés à cerner clairement, et c’est aussi pour cette raison qu’il m’a autant plu (enfin je crois). Il applique avec brio l’adage « œil pour œil, dent pour dent » et chaque fois qu’on lui fait une crasse ou qu’on porte préjudice à Seol, il se débrouille pour punir la personne. Ça lui donnait un côté un peu effrayant parce qu’il parait vraiment insensible et impitoyable, piétinant sans faire attention, ni aux sentiments, ni aux conséquences de ces petites vengeances.

    Et puis, d’une autre côté il me faisait très mal au cœur. Il sent qu’il est différent (« bizarre » comme il dit) et il souffre du regard que porte les autres sur lui. C’est d’ailleurs une des raisons qui le pousse à cacher qu’il le fils du dirigeant d’une grande compagnie. Il a beaucoup souffert durant son enfance et a aussi beaucoup pris sur lui pour ravaler ses colères et les injustices.

     

    Baek In Ho, interprété par Seo Kang Jun.

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)

    Et on en vient à mon grand coup de cœur de ce drama : Baek In Ho. Même si au premier abord il apparait comme un fouteur de merde rebelle et colérique (il aime bien jeter des coups de pieds dans tout ce qui ne lui plait pas), il est très vite devenu à mes yeux le personnage le plus chaleureux du drama. Son regard, son sourire, tout me faisait fondre et je dois d’ailleurs me confesser : l’acteur est la raison pour laquelle j’ai finalement décidé de me lancer. Je m’explique, je suis tombée il y a quelques temps sur un web drama de 2013 After School Bokbulbok, où il tient un des rôles principaux et je voulais absolument le revoir. Comme Cheese In The Trap était déjà prévu pour cet été, j’ai décidé de me lancer immédiatement après.

    En tout cas, ses attentions envers Seol, son côté protecteur (bon sang il est toujours là quand il faut !) me faisait chavirer, tout autant que ses prises de distances attristées quand il savait qu’il devait s’effacer. Pour moi c’est quelqu’un de droit et de juste même s’il n’a pas toujours bon caractère et peu paraitre peu sympathique avec les autres. Il me faisait souvent rire et je trouvais qu’il avait toujours les mots justes, comme par exemple après qu’elle se soit battue avec une autre élèves et qu’il lui fait « t’as gagné au moins ? » sans demander pourquoi elle avait fait ça.

    Je suis d’autant plus triste que j’aurais voulu qu’il ATTENTION SPOIL finisse avec notre héroine (même si je savais que c’était impossible). Moi à sa place, c’est lui que j’aurais choisi, et de loin ! FIN DU SPOIL. Baek In Ho… I Love You. Définitivement.

     

    Baek In Ha, interprétée par Lee Sung Kyoung.

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)

    Si, dans les premiers épisodes je la détestais… j’ai fini par m’enticher d’elle sans vraiment s’en rendre compte. Si j’avais du expliquer mon ressentis dans la première moitié du drama je vous aurais sans doute déclaré qu’elle était infecte. Que son sale caractère pourrissait la vie de tout le monde et que je ne comprenais ni son égoïsme, ni sa méchanceté, spécialement envers son petit frère qui doit sans cesse lui donner le l’argent et nettoyer ses bêtises. Capricieuse, manipulatrice, colérique, hautaine et dépensière. 5 adjectifs qui lui colle tellement à la peau qu’il est difficile de lui pardonner son comportement. Et pourtant… et pourtant. Je ne sais pas si c’est le charme de l’actrice, son interprétation ou son timbre de voix (j’adorais sa manière de débiter à toutes vitesse ses paroles), mais j’ai fini par m’attacher, tout doucement et sans raison apparente à elle. A vrai dire, ses intonations et ses mimiques me faisaient malgré moi sourire et, je ne sais pas si c’est parce que j’ai finalement pris de la hauteur, mais elle est devenue l’un de mes personnages préférés. Je la trouvais très intéressante et j’aurais voulu comprendre pourquoi elle agissait de la sorte. Elle s’amuse à torturer les autres et, même si on entrevoit un passé douloureux, je n’estime pas que ça explique son attitude. Il y a pour moi un grand manque dans le scénario du côté du passé des personnages.

    Je tiens d’ailleurs à préciser que, malgré ATTENTION SPOIL ce qu’elle a fait à Seol – et entre nous elle n’a jamais voulu qu’elle ait cet accident – je continuais de me sentir mal pour elle… A noter au passage que le sang était abominablement mal fait. Crédibilité zéro. Heureusement que je ne m’arrête pas à si peu FIN DU SPOIL

     

    Kwon Eun Taek, interprété par Nam Ju Hyeok

    & Jang Bo Ra, interprétée par Park Min Ji.

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)

    Je voulais également les mentionner parce que ce sont deux personnages très attachants et je n’attendais qu’une seule chose : qu’enfin ils finissent par sortir ensemble. Ils étaient tellement bien assortis et complices qu’il était pour moi impossible qu’ils ne finissent pas par être en couple. Ce sont des amis sur qui Seol peut compter tout au long du drama qui seront là pour lui remonter le moral, la faire rire… De vrais amis quoi !

     

    D’ailleurs, je te tiens à préciser que l’ambiance et les personnages me manquent déjà. Je regrette mon petit In Ho et ma petite Seol avec beaucoup de force au moment où je rédige cet avis final.

     

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)   Cheese In The TRap (Drama coréen)

     

    La Fin et Conclusions

     

    Bon, même si les derniers épisodes ne sont pas les meilleurs et qu’on a pas une super happy end à couper le souffle… je ne comprends pas pourquoi les gens ont été aussi déçus et on tant jazé sur twitter il y a quelques mois. Alors oui, ce n’est pas la fin qu’on aurait pu espérer, mais je trouve qu’elle reste en adéquation avec tout le reste du drama et elle me semble dans la lignée directe de tout ça. On a de belles conclusions sur la vie ATTENTION SPOIL comme par exemple lorsque Seol nous dit que finalement, après avoir été embauchée dans la société qu’elle voulait elle s’est retrouvée avec des personnes ayant le même profil que ces anciens camarades de classe et que du coup, finalement, rien n’avait vraiment changé. Notre but n’est finalement à chaque fois le commencement d’autre chose et non une finalité comme on pourrait le penser. Bref, tout le long du drama j’ai adoré entendre Seol réfléchir sur la vie. FIN DU SPOIL Et puis, même si je reste beaucoup sur ma faim, parce que pour moi certains points n’ont pas été assez développés et je continue finalement de me poser des questions, on peut dire que chaque personnage ATTENTION a en quelques sortes sa jolie fin. In Ha a sort avec son ami de la fac, In Ho est un pianiste de renommé, notre petit couple Kwon Eun Taek et Jang Bo Ra sont toujours ensemble et, la dernière scène du drama nous montre que Jun va enfin contacter Seol FIN DU SPOIL. Bref on ne s’en sort pas trop mal et surtout je m’attendais à tellement pire. Alors peut-être que ça m’a permis de ne pas être trop déçue, mais je trouve ces derniers épisodes plutôt convenables.

     

    Pour conclure, je dirais que Cheese In The Trap est un drama qui parvient à tisser sa propre originalité au fils des épisodes et, grâce à des personnages haut en couleur et intéressant, nous transporte dans de folles aventures. Manque de po, je ne parviens pas à le nommer coup de cœur parce que la romance ne m’a pas vraiment satisfaite (quand on est amoureuse du second lead, forcément), le passé des héros est trop survolé alors qu’il était nécessaire au développement de l’intrigue et les derniers épisodes sont moins bons que le reste du drama (mais pas de beaucoup, rassurez vous).

    Encore un drama coréen de 2016 qui ne remporte pas le tire. Quand est-ce que je vais me trouver un coup de cœur ? Ce serait dommage que le podium de fin d’année n’en ait pas.

     

     

    En bref

     

    Une ambiance sympathique et une intrigue captivante

    Des personnages travaillés et attachants (qui me manquent déjà)

     

    Le passé des héros n’est pas assez développé pour répondre à toutes mes questions

    Une fin en demie teinte mais qui reste dans la lignée du drama

     

     

    Cheese In The TRap (Drama coréen)

     


    16 commentaires
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    Love That Makes Me Cry (Drama japonais)

     

     

    Pee Mak Phra Khanong (Film thailandais)

     

    Les informations de base sur le drama…

     

    Pays : Japon Diffusion : du 18/01/2016 au 21/03/2016 Episodes : 10 (46 minutes)

    Réalisateurs : Ishii Yusuke, Namiki Michiko, Takano Mai Scénariste : Sakamoto Yuji

    Compositeur / Musique : Tokuda Masahiro Producteur :  Murase Ken

    Chaine TV : Fuji TV Programme TV : Getsuku Thème : Triangle amoureux

    Genres : Drame - Romance

     

     

    Les acteurs :

    Arimura Kasumi : Sugihara Oto

    Kora Kengo : Soda Ren

    Morikawa Aoi : Ichimura Konatsu

    Nishijima Takahiro : Ibuki Asahi

    Takahata Mitsuki : Hinata Kihoko

     

    Sakaguchi Kentaro : Nakajo Haruta Emoto Akira : Hayashida Masahiko

    Fukushi Seiji : Ibuki Kazuma Hayashida Miyu : Nishino Miori

    Ikeda Yuto : Soda Ren (enfant) Kohinata Fumiyo : Ibuki Seijiro

    Matsuda Miyuki : Kakitani Yoshimi Mitsushima Hikari : Mère d'Oto

    Morioka Ryu : Kaji Noboru Nagano Mei : Funakawa Remi

    Sakurai Yuki : Maruyama Tomoko Takahashi Issei : Sabiki Joji

    Tanaka Min : Soda Renji Urai Kenji : Kanbe Shohei

    Yachigusa Kaoru : Sendo Shizue Yasuda Ken : Shirai Atsushi

     

     

    Le synopsis :

     

    Après le décès de sa mère alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, Oto a été adoptée par un couple vivant dans un petit village reculé de Hokkaido. Méprisée par son père adoptif et contrainte de s'occuper de sa nouvelle mère alitée, Oto n'a guère d'espoir de se sortir de sa vie misérable.

     

    Ren travaille à Tokyo comme déménageur. Originaire d'une famille d'agriculteurs de Fukushima, il est trop naïf et trop gentil pour les gens de la ville. Exploité par ses collègues et trompé par ses "amis", il découvre un jour une vieille lettre adressée à Oto par sa mère et dont le contenu l'émeut profondément. Désirant à tout prix rendre la missive à sa propriétaire, il se met en route pour Hokkaido où il va faire la connaissance d'Oto. Les deux jeunes gens reviendront finalement ensemble dans la capitale.

     

     

     

     

     Ma liste de dramas

     

       

    Ugly Duckling : Perfect Match (Drama Thailandais)

     17/20

     

    Comme je l'ai défendu au Day 2 du calendrier de l'Avent spécial drama, je me suis dit qu'il fallait que je sorte son article le plus vite possible pour achever de vous convaincre de vous lancer dans son visionnage).

     

     

    Someday When We Will recall this Love I Will Cry (ce drama a plein de noms plus compliqués les uns que les autres ahah)… m’a fait soudainement me rendre compte que les dramas japonais me manquaient. C’est incontestable que les dramas coréens sont différents des dramas japonais tant dans la manière de filmer, des couleurs etc. Même si les dramas japonais sont souvent dans des couleurs assez fades et sombres alors que les dramas coréens sont très colorés (ça se ressent encore plus quand je fais l’article final), leur univers dans lequel j’ai plongé à mes débuts de dramavores me manquent cruellement et c’est avec ce drama que je m’en suis tout a coup rendue compte. Un peu comme si, au détour d’une ruelle, j’étais repassée devant mon ancienne maison après avoir déménagée. Sensation très étrange et une envie de renouer qui m’a fait sourire. Si cette année a vraiment été une année riche en nationalités (puisque l’une de mes bonnes résolutions était de varier mes visionnages), c’est aussi celle de la nostalgie semble-t-il. Bref Love That Makes You Cry me redonne envie de voir des dramas japonais.

     

    Love That Makes Me Cry (Drama japonais)   Love That Makes Me Cry (Drama japonais)

     

     

    L’Histoire

     

    Je tiens à souligner que j’ai pratiquement immédiatement accrochée à l’histoire et me suis sentie concernée par notre héroïne. Sa situation difficile ne peut pas laisser indifférent. En effet, elle vit chez son oncle qui ne montre clairement aucun signe ni d’attachement, ni d’amour envers elle et son comportement m’a vraiment choquée (mariage forcé, lorsqu’il jette les plantes qu’elle a passée du temps à cultiver, attitude méprisante et rabaissante, pire encore lorsqu’il… ATTENTION SPOIL verse les cendres de sa mère dans les toilettes pour se venger FIN DU SPOIL) et je ne sais même pas comment elle a pu tenir si longtemps… Quel courage. En tout cas, je suis vraiment contente que ATTENTION SPOIL la vieille dame l’ait aidé à s’enfuir parce que la situation était juste ignoble FIN DU SPOIL. Lorsqu’ils quittent la ville dans le camion, j’ai trouvé ça touchant, et libératoire. On sent déjà à quel point l’histoire et la romance va nous toucher et, alors qu’on est soulagé qu’elle ait pu s’enfuir, on admire avec eux le levé du soleil, signe d’espoir et de renouveau…

     

    Love That Makes Me Cry (Drama japonais)   Love That Makes Me Cry (Drama japonais)

    Un drama très beau dans sa simplicité et sa sincérité. Sans prétention, il parvient pourtant à nous emporter ailleurs, dans un bout du Japon plein d’authenticité, de bons sentiments et de tendresse. S’il n’a rien de vraiment original  au premier abord, sa différence avec les autres c’est que ces choses banales, il les raconte bien, avec beaucoup de sensibilité.

    Un drama qui fait réfléchir sur le sens de la vie, sur la vie tout court d’ailleurs. Notre façon de voir le monde et si nous faisons de notre mieux. C’est comme cette image que je regardais souvent lorsque je me sentais déprimée : un bus séparé en deux parties : à gauche la montagne, l’ombre et la grisaille, à droite le soleil et la mer. A gauche le personnage se morfond, à droite le personnage souris en regardant le paysage. Je pense que chaque jour, chaque matin, lorsqu’on se lève on fait un choix : celui de voir le côté positif de la vie, ou au contraire celui de ne voir que le négatif de notre existence. Parce que chacun a un quotidien mêlant les deux, la différence est entre la personne qui voit le verre à moitié plein ou à moitié vide. J’ai fais parti de la seconde catégorie de personnes pendant plusieurs années, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

    Où je veux en venir ? Nos personnages ont des vies difficiles, mais ils font de leur mieux pour tout et parviennent, malgré leurs soucis, malgré les tâches pénibles au travail, malgré les obstacles, à toujours avancer en donnant le meilleur d’eux même. Et ce témoignage fait du bien et nous encourage dans notre vie de tous les jours.

     

    Love That Makes Me Cry (Drama japonais)   Love That Makes Me Cry (Drama japonais)

    C’est aussi, je pense, un témoignage de cet exode rural forcé que l’on vit de nos jours : la nouvelle génération fuit la campagne où elle ne trouve plus de travail pour rejoindre les grandes villes en quête d’un avenir meilleur, avenir qui n’est souvent qu’une simple illusion car peu finissent par vraiment réussir. Le rêve américain à la japonaise en somme.

    On a donc tout le thème du manque de la terre natale, de la nostalgie des racines et des souvenirs. Lorsque notre héro parle de là d’où il vient, on dirait qu’il s’anime tout à coup d’une certaine chaleur. Ses yeux brillent, il y ait reparti. Ça me faisait souvent mal au cœur de le voir autant triste de n’avoir pu rester auprès de son grand père adoré et de ses champs.

     

    Ce qui m’a également frappée c’est toute la poésie et la beauté des dialogues. Une certaine sérénité et beaucoup de chaleur ressort finalement de tout ce petit monde où chaque mot, chaque pensée est nécessaire, vient compléter l’intrigue et a son importance. C’est assez rare que dans un drama les personnages (surtout masculin) ose se livrer et parler à cœur ouvert avec franchise, sincérité et sensibilité.

     

    Concernant la romance… Nous avons ici un quatuor amoureux (beh oui les triangles c’est passés de mode ahah) plutôt torturé mais qui ne m’a pas lassé pour autant. La vie avait fait se nouer ses personnages ensembles et j’ai retrouvé beaucoup de crédibilité dans leur choix et leurs actions. Nos deux héros s’aiment, mais dans la première partie lui est en couple, dans la seconde c’est elle. Cet amour caché et retenu explose aux visages de nos personnages à l’épisode 5 où l'un des personnages pousse un coup de gueule (plutôt mérité même s’il m’a choquée sur le coup). J’ai beaucoup aimé cette scène de révélation parce qu’elle met tous nos personnages face à leurs sentiments. Leur relation qui s’entremêlent finissent finalement par former un groupe aux personnalités toutes différentes et toutes intéressantes. J’ai beaucoup aimé le traitement des protagonistes !

     

    Love That Makes Me Cry (Drama japonais)   Love That Makes Me Cry (Drama japonais)

     

    Les personnages

     

    Soda Ren, interprété par Kora Kengo.

     

    « Monsieur le déménageur » est vraiment un personnage qui me marquera pour sa sensibilité. Je n’ai jamais vu, je crois, un personnage aussi sensible. Lorsqu’il s’exprime, lorsqu’il agit, tout respire la sincérité et la douceur. J’aimais lorsqu’il faisait sa moue et secouait sa tête de haut en bas en signe d’affirmation ou au contraire de droite à gauche en signe de négation. Un brin timide, toujours à l’écoute (cette capacité m’a beaucoup impressionnée), altruiste, gentil (trop), honnête, dévoué et serviable, il a tout d’un personnage attachant. Il est impossible de ne pas pouvoir se sentir concerner par son sort tant ce personnage est touchant.

    Pourtant, malgré toutes ses qualités, malgré tout ses efforts, comme le dit si bien la vieille dame : « Il est entouré de gens qui se sentent seuls, mais parmi eux, c’est lui qui l’est le plus » parce qu’il prend tellement soin des gens qu’il finit par s’oublier lui-même. J’avais le sentiment que, tout ce qu’il n’avait pas eu, il avait absolument besoin de l’offrir aux autres. 

     

    Sugihara Oto, interprétée par Arimura Kasumi.

     

    Notre héroïne m’a fait beaucoup de peine, surtout dans le premier épisode (comme je l’ai raconté plus haut) et je me suis sentie concernée par son sort dès le premier épisode. Un personnage très intéressant qui sourit malgré la tristesse de sa vie (sa maman est décédée lorsqu’elle avait 6 ans et tout ce qui lui reste d’elle sont de vieux souvenirs et une lettre manuscrite témoin de tout son amour), et qui distribue des petits bonbons à la fraise pour donner du courage ou remercier.

    Travailleuse, honnête, courageuse, elle a, tout comme Ren, la main verte et tente de faire pousser des petites plantes dont elle prend soin. Lorsqu’elle débarque à Tokyo, sa première victoire et de pouvoir gagner sa vie et avoir ses propres choses, des choses qu’elle a obtenu avec son propre argent et ça la rend très fière d’avoir son petit chez elle et ses objets qui n’appartiennent qu’à elle (comme elle le dit si bien). Son petit cocon me manque déjà d’ailleurs,  j’avais réussi à m’attacher à cette petite pièce où il s’est passé et ont été dit tellement de choses.

    J’admirais sa force de caractère, sa bonne volonté et son courage alors qu’elle enchainait les garde dans un sorte de maison de retraite. Un boulot difficile physiquement et mentalement qu’elle exécute pourtant sans jamais se plaindre et avec le sourire. Un beau modèle. 

     

    Ibuki Asahi, interprété par Nishijima Takahiro.

     

    Notre second lead masculin, est un personnage qui semble très rapidement sympathique (bien qu’un peu cliché). Né hors mariage, il ne rêve que d’une chose, être enfin reconnu (ne serait-ce que regardé) par son père, riche (et con) homme d’affaire. Une vie un peu triste mais un grand cœur qu’il a décidé de mettre au service des autres. Je retiens en particuliers une phrase de sa part : « Les rêves sont des défis. Ils sont difficiles et déprimants. Même si tu veux t’en débarrasser sur ne peux pas. C’est comme si ton cœur était pris dans une toile complexe et que tu ne pouvais t’en extirper. ». Cependant, alors qu’il était un moteur pour notre héroïne dans la première moitié du drama (comme vous pouvez juger avec cette citation) j’ai trouvé que dans la seconde, il était plutôt un frein et j’ai fini par moins l’apprécier. Il commet pas mal d’erreur, mais a au moins le mérite de les reconnaitre et de tenter de les réparer. 

     

    Hinata Kihoko, interprétée par Takahata Mitsuki.

     

    Un personnage que j’ai appris à apprécier tout au long du drama. Même si elle était immanquablement un frein à notre couple, je ne l’ai jamais détestée et elle ne m’a jamais agacée. C’est une jeune femme qui a beaucoup souffert et, alors que Ren s’est montré lorsqu’elle en avait besoin, elle a trouvé en lui le réconfort et la chaleur qui lui avait tant manqués. Et, repensé à ce que la vieille dame a dit à propos de la solitude de Ren, même en étant avec elle, il ne faisait que s’occuper d’elle finalement sans écouter ses sentiments. Je pense qu’elle s’est décidé trop tard en fait, peut-être que si elle avait choisi plus tôt de se mettre avec lui et non pas de ne profiter que de sa chaleur, elle aurait eu sa chance face à notre héroïne.

    Elle est tout le contraire d’Asahi : alors qu’elle était un frein dans la première moitié du drama, elle devient un moteur dans la seconde.

     

    Nakajo Haruta, interprété par Sakaguchi Kentaro.

     

    Haruta est un personnage que j’ai eu bien souvent du mal à cerner. Je le trouvais parfois malsain, parfois gentil, sans vraiment savoir démêler le vrai du faut. Une chose est sure il est totalement différent de Ren dans bien des points.

    Je ne comprenais pas trop non plus pourquoi il avait passé un « contrat » avec Konatsu pour l’aider à se faire aimer de Ren alors qu’il était lui-même éperdument amoureux d’elle. Quel choix étrange, même si c’était pour qu’elle reste près de lui. Je le trouvais souvent très dur et je n’approuvais pas toujours ses choix et décisions, même si, d’un côté (et paradoxalement) il semblait du coup plus humain que Ren (car moins « parfait »). 

     

    Ichimura Konatsu, interprétée par Morikawa Aoi.

     

    « Quand tu es triste, tu as l’air triste, quand tu es heureuse, tu as l’air heureuse ». Les mots de Haruta ne pouvaient pas mieux décrire ce personnage qui vit vraiment ses émotions. Lorsqu’elle est triste elle pleure, lorsqu’elle est en colère elle crie et lorsqu’elle est heureuse elle rit. Un personnage entier qui n’a pas peur d’affirmer ni ses opinions ni ses sentiments.

    Lorsqu’elle a tapé le scandale à table à l’épisode 5, ça m’a dans un premier temps choquée, et puis, finalement ; c’était la seule qui avait raison sur tout ça, la seule qui décidait d’être honnête et de jouer carte sur table. 

     

    Love That Makes Me Cry (Drama japonais)   Love That Makes Me Cry (Drama japonais)

     

    La Fin et Conclusions

     

    La fin me satisfait pleinement parce qu’elle représente à la fois une sorte d’aboutissement, et en même temps une fenêtre vers l’avenir. J’ai beaucoup aimé ce retour aux origines, sur le lieu de leur rencontre. Par rapport au point de départ, les personnages sont différents : ils ont eu le temps (le drama s’étale tout de même sur six ans) d’apprendre, d’aimer, de vivre. Alors, si la boucle est bouclée, elle est porteuse de beaucoup de souvenirs et d’expériences. Je suis ravie qu’ils retournent ATTENTION SPOIL manger dans ce restaurant. Si au début elle tente d’être froide, la chaleur de Ren parvient tout de même à briser le mur de glace qu’elle avait construit pour se protéger, ne pas souffrir d’une séparation qu’elle n’avait pas voulu. Et puis il y a ce beau baiser dans le camion et la promesse de se revoir, souvent FIN DU SPOIL.

     

    Finalement, même si dans les derniers épisodes les personnages se tournaient un peu autour, coincés dans un triangle amoureux infernal, JAMAIS je ne me suis ennuyée et j’ai enchainé les épisodes en un temps record. C’est le genre de drama où, lorsqu’on se dit « je vais regarder un épisode », on fini par en voir la moitié. J’ai vraiment envie de revoir ses acteurs, et de me lancer de nouveau dans les visionnages japonais. Et puis, disons ce qui est : 10 épisodes de 45 minutes ça me change clairement de mes dramas coréens de minimum 16 épisodes d’une heure, et ce n’est pas plus mal. Pour le prix d’un je peux en voir deux et c’est un atout de taille !

     

    Un très joli drama plein de poésie, de belles paroles, de (superbe) romance et de sensibilité que je recommande vivement parce que… j’ai vraiment adoré du début à la fin. Il se regarde facilement, et ses personnages attachants créer un univers chaleureux et additif. A voir de toute urgence.

     

     

    En bref

     

    Une sensibilité et une poésie qu'on retrouve rarement dans les dramas...

    Un sentiment d’authenticité et un scénario sans prétention qui se révèle cacher une belle surprise...

    Des personnages travaillés et aussi attachants les uns que les autres...

     

    Les "nombreux" sauts dans le temps qui parfois auraient pu être évité

    (puisque le drama s’étale quand même sur 6 ans)... mais là, je chipote !!!

     

     

     

    Love That Makes Me Cry (Drama japonais)

     

     

    Love That Makes Me Cry

    DDL VOSTFR :  Dubu Fansub (drama complet)

     

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