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    The Flu (film coréen)

    Train to Busan (film coréen)

    Gamgi 감기 

     

     

    Corée du Sud Aout 2013 2h02

    Kim Seong Su (réalisateur) Kim Seong Su (réalisateur)

    Kim Tae Sung (compositeur) Action - Drame - Thriller 15 ans et +

    DDL/streaming VOSTAKiss Asian

     

    Stay (mini drama thailandais)

    Jang Hyeok (Kang Ji Gu) Su Ae (Kim In Hae) Park Min Ha (actrice) (Kim Mi Reu)

    Choi Byeong Mo (Choi Dong Chi) Ham Jin Seong (Un infirmier) Kim Ki Hyeon (Le premier ministre)

    Lee Hee Jun (Byeong Gi) Lee Sang Yeob (Byeong Wu) Park Hyo Ju (Le professeur Jeong)

    Park Jeong Min (Cheol Gyu) Park Pal Yeong (Le ministre de la Défense) Yu Hae Jin (Bae Gyeong Eob)

    Cha In Pyo (Le président sud-coréen) Ma Dong Seok (Jeon Guk Hwan)

     

     Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

    Un groupe de clandestin arrive en Corée en container. À son ouverture, ils sont tous retrouvés morts sauf un qui s'enfuit. L'un des passeurs qui étaient sur place contracte un virus grippal et décède peu de temps après à l'hôpital. En à peine 24h, d'autres cas sont déclarés dans toute la ville. C'est le début d'une pandémie d'une ampleur jamais vue...

     

     Nous suivrons l'histoire de Kim In Hae, médecin dans l'hôpital de la ville, qui, suite à un accident de voiture, va être sauvée par un pompier du nom de Kang Ji Gu. Celui-ci va tout faire pour la connaître un peu plus.

     

     

     

    Stay (mini drama thailandais)

     

     9/10

     

    Une pandémie infernale, une réalisation parfaite. 

     

     

    La première question qui me vient alors que je viens de terminer The Flu c’est… POURQUOI ? Pourquoi est-ce qu’un film pandémique d’une telle qualité est aussi peu connu ? C’est bien simple, avant aujourd’hui je n’en avais JAMAIS entendu parler ! En découvrant le visage de Su Ae dans un extrait vidéo percutant sur internet je n’ai pas hésité une seule seconde avant de me lancer et je ne regrette pas mon empressement. D’autant que, j’ai eu une belle surprise en découvrant un héros sous les traits de Jang Hyeok ; que je ne savais pas à l’affiche du film. Il y a également aperçu Ma Dong Seok qui m’a fait le plaisir de sa présence (même si son personnage est une vraie pourriture) et d’autres visages que je connaissais… Quoi de plus sympathique que de découvrir la frimousse d’acteurs qu’on apprécie alors qu’on ne s’y attend pas ?!

     

    The Flu (film coréen)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

     

    The Flu commence par un groupe de clandestins qui parvient à entrer en Corée caché dans un container… Malheureusement, à l’ouverture de celui-ci une fois arrivé à bon port… les passeurs découvrent qu’ils sont tous… morts à l’exception d’un jeune garçon qui parvient à s’enfuir in extremis. C’est le début de la propagation d’un virus très contagieux dont la seule issue possible… est la mort en moins de 36 heures !

    Nous rencontrons alors Kim In Hae et sa fille Kim Mi Reu, ainsi que Kang Ji Gu qui va tout faire pour les aider à s’en sortir…

     

    Ce qui m’a beaucoup impressionnée avec ce film c’est sa puissance émotionnelle parce que, plus les minutes passaient, plus je me sentais tendue devant la violence et la rapidité de propagation de cette maladie mortelle. Dans le même genre j’avais déjà regardé un drama coréen, The Virus, mais celui-ci, bien que traitant d’un virus similaire n’était pas parvenu à nous emporter avec lui. Ici, avec cette réalisation, ces plans de caméras, les jeux des acteurs et son scénario (même si certaines mauvaises langues pourront dire « c’est toujours la même histoire »), The Flu parvient là où beaucoup du genre échouent : nous captiver sans aucune interruption. Chaque scène a son importance et renforce encore un peu plus notre angoisse pour les protagonistes. C’est fou à quel point je me suis vite attachée à notre trio et surtout à notre petite…

     

    Plongé dans une ambiance de fin du monde, où l’on tremble sous les mouvements de foules impressionnants et désespérés, et où on est balloté avec des habitants terrorisés piégés dans cette ville sous quarantaine pour ne pas contaminer le reste de la civilisation.  Effrayant de se dire que le film semble tellement réaliste dans sa justesse qu’il n’est peut être qu’une prophétie pour un avenir qui pourrait très bien exister... Je dois dire que, malgré quelques rares effets spéciaux (et notamment une explosion) de mauvaise facture, le film fait un sans faute visuel assez troublant. La scène du stade utilisé comme SPOIL gigantesque fausse commune est particulièrement saisissante et je n’ai pas pu m’empêcher de sentir ma poitrine se serrer devant cette vision d’épouvante. Tous ses corps morts ou encore en agonis entassés les uns sur les autres dans des sacs et brulés par des chalumeaux géants… /SPOIL Impressionnant, traumatisant… Je crois que c’est la première fois que je vois quelque chose de cette ampleur dans un film pandémique.

     

    Et c’est évidemment dans ce genre de scénario que certaines cruautés de la nature humaine refont surface avec des scènes tout bonnement révoltantes (de l’abus de pouvoir dans le camp de contaminés à l’armée qui tire sur les civils pour ne pas qu’ils franchissent la frontière ; il fallait oser) et des dirigeants qui se battent entre eux pour protéger leurs propres intérêts (à noter qu’il y a ici une subtile, mais bien présente, critique de la mainmise des états unis sur les décisions militaires sud coréennes) au lieu d’écouter la communauté scientifique qui désespère de faire entendre sa voix (un classique).

     

    Je tiens également à souligner qu’avec ce camp de quarantaine où tous les habitants sont emmenés de force pour déterminer s’ils sont où non contaminés… Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec le nazisme… Séparation des genres, violence sur la population sans défense par des militaires au nom du maintient de l’ordre, décontamination… Ceux qui ont le malheur d’être porteurs du virus sont jetés comme des rats dans des sortes de grandes prisons grillagées et attendent de mourir ensemble. Une fois que la mort est proche (et même s’ils respirent encore) ils sont SPOIL mis dans des sacs plastiques pour être ensuite emportés dans l’immense fausse commune sans plus de cérémonie. Alors… nous qui savons que la petite est contaminé… on n’est d’autant plus stressé que ce ne soit découvert… /SPOIL

     

    Il y a également une mise en avant du rôle du "père", puis qu'ici Kang Ji Gu se transforme en père adoptif et on verra presque plus souvent Mi Reu avec lui qu'avec sa mère. Je me trompe peut-être mais pour moi le réalisateur a voulu ici rétablir une vérité : un papa peut aussi bien s'occuper (même parfois mieux) de son enfant qu'une maman. Cette relation permet également une ébauche de romance entre nos deux protagonistes (ce qui est assez rare dans ce genre de film, alors on ne va pas s'en plaindre !)...

     

    The Flu (film coréen)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

     

    Je voulais parler en premier de la petite Kim Mi Reu parce que c’est en partie à cause (grâce) à elle que le film nous met dans tous nos états. Comment ne pas s’attacher à cette petite bouille et à ce caractère ? Gentille, franche, touchante, enjouée et courageuse, cette petite est interprétée par une jeune actrice d’un talent sans mot. A deux reprises (je crois) on la cherche partout et c’est vraiment la panique. Ce petit bout de chou violenté par la foule qui, absorbée par sa propre détresse oublie une enfant… Et lorsqu’on découvre SPOIL qu’elle est porteuse du virus et qu’elle déclare la maladie après avoir été en contact du mignon clandestin au destin si tragique /SPOIL j’ai cru que je n’allais pas m’en remettre !

    Kim In Hae, la maman de notre Mi Reu. C’est pour cette actrice (et le scénario) que je me suis lancée dans The Flu. Découverte dans Mask en début d’année dernière, c’est une interprète que j’apprécie énormément. Ici, elle est tout bonnement à la hauteur de sa réputation et a joué son personnage avec une justesse incomparable. Cette mère empêtrée dans son travail qui a du mal à se dégager du temps pour son enfant, va tout mettre en œuvre pour tenter de la protéger… même au péril de sa vie (mais c’est une maman, c’est normal).

    Et puis vient ma belle surprise coté casting : Kang Ji Gu, interprété par Jang Hyeok que je ne savais pas à l’affiche du film. Là aussi, sa prestation est impeccable et son personnage est véritablement héroïque. Ce pompier ne recule devant rien pour aider son prochain, et surtout pour In Hae et sa fille. Pour elles il va accepter de mettre sa propre vie en danger et va se battre jusqu’au bout. Incroyablement courageux et altruiste, on peut peut-être lui reprocher de ne pas sembler assez humain (mais on l’adore hein).

     

    The Flu (film coréen)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

    Ce film, qui est parvenu à nous entrainer dans une pandémie infernale où chaque nouvelle minute est plus angoissante que la précédente ne s’essouffle pas dans la dernière partie, bien au contraire… il met les bouchées doubles !  Lorsque la foule se retrouve face à l’armée… la tension est à son maximum et, alors qu’on donne l’ordre que soit abattus tout ceux qui franchiraient la limite, apparait SPOIL notre petite, larmoyant et appelant désespérément sa maman… A ce moment précis je me suis dis « mon dieu… ils ont nous tuer la Mi Reu ! Ou alors Kang Ji Gu qui va se jeter pour la protéger !!! » Et bien non, c’est In Hae  qui est touchée (mais pas gravement apparemment) et on a même droit à ce qu’il n’y ait pas d’autres morts aussi injustes que celle du soldat sur les genoux de sa maman et celle de notre pauvre réfugié… /SPOIL. Je suis donc vraiment satisfaite.

     

    Pour moi, avec The Flu, le cinéma coréen prouve une nouvelle fois qu’il n’a absolument rien à envier à Hollywood, quoique certains puisse dire. Que tout le monde entende, voit, découvre et… admire ! Je conseille, évidemment !

     

    PS : ATTENTION il ne faut pas rater la petite scène à la fin du générique.

     

    Xoxo, Sam

     

    Tu connais ? Tu as aimé ?

     

     

    The Flu (film coréen)


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    ATM Error (film thailandais)

    Train to Busan (film coréen)ATM เออรัก เออเร่อ

     

     

    Thaïlande Janvier 2012 1h50

    Mez Tharatorn (réalisateur) Comédie, Romance

    DDL VOSTFRSaranghae Fansub

     Stay (mini drama thailandais)

    Chantavit Dhanasevi (Sua) Preechaya Pongthananikorn (Jib)

    Sananthachat Thanapatpisal (Gob) Anna Chuancheum (Sergent Sam) Thawat Pornrattanaprasert (Pued)

    Chaleumpol Tikumpornteerawong (Paed) Gornpop Janjaroen (Yeoh)

     

    Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

     

    La politique de la banque JNBC est claire : deux employés ne peuvent être plus que des amis. Jib et Sua sont pourtant bel et bien en couple. Ils vivent leur relation en secret, depuis près de 5 ans. Un jour ils décident de se marier ; seulement pour cela l’un d’eux devra démissionner. N’ayant ni l’un ni l’autre l’envie de le faire, Jib et Sua profitent d’un souci à la banque pour régler le problème et conviennent d’un accord : celui qui arrivera à résoudre cette difficulté professionnelle remportera le deal, l’autre devra changer de boulot. Une bataille acharnée s’engage alors…

     

    Stay (mini drama thailandais)

     

     8,5/10

     

    Décapant, frais et déluré !

     

     

    ATM Error était dans ma liste de films à voir depuis l’année dernière. Je sais que c’est l’une des productions thaïlandaises les plus connues à l’international et j’étais très curieuse de découvrir ce qui se cachait derrière cette affiche sympathique et ce synopsis engageant. Ravie de retrouver au casting Preechaya Pongthananikorn, que j’avais découverte dans l’un de mes premiers films thai, I Fine Thank You love You, j’ai accroché dès les premières minutes grâce à un humour décapant !

     

    ATM Error (film thailandais)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

     

    Er Rak Error de son petit nom thaï raconte l’histoire de d'un couple travaillant d’une banque qui sortent ensemble en cachette depuis plusieurs années. Si lui, Sua, n’est qu’employé, elle, Jib, est en revanche à la tête de l’équipe et a déjà du virer plusieurs personnes pour une règle simple et intransigeante : INTERDICTION de fricoter avec les collègues. Un comble donc puisqu’elle-même couche avec l’un des siens. Cette situation embarrassante va les amener à prendre une décision radicale : se marier. Mais pour ça… l’un d’eux devra quitter l’entreprise ! C’est à ce moment précis qu’un distributeur d’argent se met à rendre double aux clients et sème la pagaille dans l’entreprise. La résolution de ce problème doit se faire rapidement, et Jib et Sua décident que celui qui trouvera en premier la solution pourra rester dans l’entreprise… l’autre devra démissionner.

     

    Je suis en générale très réceptive à l’humour thaïlandais et ce film est loin de faire exception puisque c’est pour moi son principal point fort : dans ATM Error on rit de tout, tout le temps, avec n’importe qui. Les bruitages, les gags et les retournements de situations sont bien placés, bien pensés et vraiment drôles.

     

    Le couple principal est simplement génialissime. Leurs petits coups bas, leur acharnement, leur détermination… Aucun ne veut abandonner son job au profit de l’autre et ça donne lieu à une lutte hilarante et imprévisible. De plus leur enquête est amusante à suivre (SPOIL surtout quand on sait qu’ils sont entourés des criminels /SPOIL) et j’ai beaucoup apprécié la résolution de toute cette histoire d’argent volé.

    Les personnages qui gravitent autour sont tous très sympathiques et on s’attache à chacun d’eux très rapidement. Les deux jeunes, Gob et Pued sont vraiment à mourir de rire : leur petit couple d’ados cucul la praline est plaisamment régressif ! Ravie de retrouver également Gornpop Janjaroen qui interprétait le père de Maewnam dans Ugly Duckling Don't (et qui m'avait fait mourir de rire) et qui là encore hérite d'un rôle de bouffon !

     

    ATM Error (film thailandais)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

    Le film a le talent de rester égal à lui-même du début à la fin, sans coup de mou, sans changer de registre, sans devenir niais ou ridicule. J’ai vraiment adoré cette fin à la fois amusante et romantique, je ne m’attendais pas à cette petite scène clin d’œil à notre mignon couple d’ados. Je suis ravie qu’ATM Error soit aussi frais et déluré. 

    Pour passer un bon moment, c'est vraiment idéal !

     

     

    Xoxo, Sam

     

    Tu connais ? Tu as aimé ?

     

    ATM Error (film thailandais)


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