• POstman To Heaven (film coréen) Train to Busan (film coréen)

     천국의 우편 배달부 

     

    Corée du Sud Novembre 2009 1h47

    Lee Hyeong Min (réalisateur) Kitagawa Eriko (scénariste)

    Kim Ji Su (compositeur) Drame – Romance

    DDL VOSTFR : Kehai Fansub

     Stay (mini drama thailandais)

    Kim Jae Joong (Shin Jae Jong (Yuu)) Han Hyo Ju (Jo Ha Na ( Saki))

    Eom Do Hyeon (Un enfant) Jeong Ji Ah (Une infirmière) Kim Ji Yeong  (L'employée du comptoir)

    Kim Sang Chan (Lee Moon Gyo) Lee Du Il (Goo Dae Bong) Sin Gu (Choi Geun Bae)

     

    Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

     

    Jo Ha Na, une jeune fille ayant perdu son petit ami récemment tente de lui envoyer une lettre après avoir entendu parlé de la boîte aux lettres rouge. C'est là qu'elle rencontre Shin Jae Jong, qui prétend être le facteur de tous ces messages et lui propose de l’aider dans sa tâche.

     

    Stay (mini drama thailandais)

     8/10

     

    Poésie et réflexions...

     

     

     

    Après une longue pause de deux mois dans les films asiatiques, je m’y remets enfin et j’ai choisi un film très connu pour l’occasion : Postman To Heaven. J’en avais beaucoup entendu parlé en bien et c’est un film que je croisais régulièrement sur le web… sans jamais me lancer. C’est une erreur parce que c’est une œuvre tout en poésie qui, malgré sa lenteur parvient à nous absorber assez rapidement.

     

    Postman To Heaven (film coréen)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

    Après avoir entendu parlé d’une mystérieuse boite aux lettres rouge qui, perdue dans les champs, permettrait de transmettre du courrier au paradis via un mystérieux postier, Jo Ha Na, qui vient de perdre son petit ami décide de s’y rendre pour y déposer une lettre. C’est ainsi qu’elle fera la rencontre de Shin Jae Jong qui prétend être ce fameux postier et lui propose de l’aider dans sa tâche…

     

    Le scénario a cette touche de magie qui fait qu’on a très vite envie d’en apprendre un peu plus. La réalisation, les plans de caméras, les couleurs, les paysages… tout est très travaillé et la lenteur du film semble étudiée pour renforcer encore d’avantage l’impression de mélancolie et de solitude de nos personnages. Lorsque l’on vient de perdre un proche, la vie semble tout à coup tellement fade et dénuée de douceur. Ce film raisonne d’ailleurs très fort en moi puisque j’ai perdu fin mai la personne la plus importante dans ma vie… On dirait que Postman to Heaven tente de mettre un pansement sur nos blessures, nous soufflant que la mort des autres ne signifie pas pour autant la fin de nos propres vies. Rien n’est insurmontable, le temps guérit tout.

    Un très beau message donc pour une jolie histoire qui a le mérite de ne pas sembler si prévisible qu’on pourrait le croire car je n’ai pas réellement pu prévoir la fin ! Je me suis longtemps posé la question de si on allait nous offrir une fin triste (SPOIL surtout qu’elle commence à ne plus le voir /SPOIL), ouverte ou bien heureuse…

     

    Beaucoup d’émotions dans ce film également, et j’imagine qu’avec les images et le scénario de base, on tient le troisième gros point fort du film. Postman To Heaven, de part son sujet difficile, parvient à nous tirer quelques larmes et à nous faire ressentir toutes sortes de sentiments parfois contradictoires en nous posant notamment une problématique à méditer : Vaut-il mieux un mensonge qui réconforte ou la vérité qui fait souffrir ?

     

    Mais, parce qu’il faut forcément un mais, quelque part j’ai le sentiment que le film manque de quelque chose, peut-être d’un peu plus de profondeur dans son développement. 1h45 cela me parait très peu pour permettre de créer une réelle consistance à tout ça. J’ai vraiment eu ce sentiment qu’ils n’étaient finalement pas allés au bout de ce qu’ils avaient à offrir avec un tel scénario. Peut-être qu’une adaptation en drama serait la bienvenue étant donné le potentiel énorme de cette histoire.

     

    Une très jolie romance s’ajoute doucement à l’histoire et j’avoue avoir grandement apprécié leurs interactions et leurs dialogues (bien que je trouve qu’ils sont tombés amoureux un peu dans un claquement de doigts puisque lorsque Shin Jae Jong dit qu’il aimerait l’embrasser je me suis un peu dit « ah bon ? »), là encore je pense que le problème vient de la durée impartie, moins de deux heures c’est bien trop peu !

     

    Postman To Heaven (film coréen)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

    Ravie de croiser à nouveau le beau visage de Han Hyo Ju, vue il y a quelques temps dans le drama W. Cette actrice rayonne toujours partout où elle va et son rôle ne fait pas exception ici. Jolie prestation pour un personnage plein de couleurs et de compassion.

    Face à elle, Kim Jae Joong, que je n’avais jamais vu jouer auparavant affiche un visage un peu trop lisse mais parvient à nous convaincre tout de même de la sensibilité de son personnage. Très triste sa condition de postier SPOIL invisible pour les vivants, sauf ceux pleurant la mort d’un être cher /SPOIL

     

    Postman To Heaven (film coréen)

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    Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

    J’ai bien aimé cette fin. Comme je vous le disais précédemment, je n’arrivais pas à savoir quel parti allait prendre le scénariste et j’avais peur d’une fin très triste. Finalement SPOIL on nous offre une belle fin heureuse pleine de bonnes intentions et de bons sentiments /SPOIL. Attention d’ailleurs à ne pas manquer les dernières images pendant le générique qui nous offre la fin du drama.

    Postman to Heaven est indéniablement pour moi un bon film qui, malgré sa durée bien trop courte pour développer un tel scénario, parvient à nous toucher et à affirmer une cinétique très poétique, des dialogues profonds et doux et une réflexion sur la relation que nous entretenons avec nos morts. Un joli message délivré par un postier plein de bonnes intentions pour qui sa mission sert en quelque sorte de rédemption.

     

      

    Xoxo, Sam

     

    Tu connais ? Tu as aimé ?

     

     

    Postman To Heaven (film coréen)

     

     

     


    10 commentaires
  •  

    Mademoiselle (The Handmaiden - Agashi) (film coréen)

    Train to Busan (film coréen)

    아가씨 

     

     

    Corée du Sud Juin 2016 2h24

    Park Chan Wuk (réalisateur) Jeong Seo Gyeonget Park Chan Wuk (scénaristes)

    Jo Yeong Wook (compositeur) Drame - Historique - Romance - Thriller

    18 ans et +

     Stay (mini drama thailandais)

    Kim Min Hee (Hideko) Kim Tae Ri (Suk Hee)

    Ha Jeong Woo (Le comte) Lee Dong Hwi (L'oncle d'Hideko)

    Choi Byeong Mo (Un invité) Choi Jong Ryul (Un invité) Cho Jin Woong (Kosuki)

    Kim Hae Suk (Madame Suzuki) Kim In Wu (Un invité) Kim Si Eun (Une servante)

    Lee Ji Ha (La femme du propriétaire) Lee Kyu Jung (Une servante) Lee Yong Nyeo (Bok Sun)

    Takagi Rina (La mère d'Hideko) Mun So Ri (La tante)

     

     Stay (mini drama thailandais)

     

     

     

    Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise.

     Une jeune femme, Suk Hee, est engagée comme servante de la riche japonaise Hideko, vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d'un oncle tyrannique. Mais Suk Hee a un secret. Avec l'aide d'un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d'autres plans pour Hideko…

      

     

    Stay (mini drama thailandais)

     7,5/10

     

    Une photographie irréprochable, mais un manque de profondeur

     

     

    ATTENTION ce film est INTERDIT aux moins de 18 ans à cause du caractère sexuel affiché de certaines scènes. Si vous avez moins de 18 ans, il est donc inutile de perdre votre temps en lisant cette loooongue critique puisque de toute manière le film n’est pas pour vous ;) Xoxo, Sam

     

    Franchement… j’avais entendu parler de Agasshi avec tellement de force, d’éloges et de paillettes que je m’attendais à découvrir un véritable chef d’œuvre. Alors, non je ne suis personne pour juger un film, et encore moins le travail d’un homme aussi reconnu que Park Chan Wuk, mais je suis mitigée concernant ce visionnage.

    Visuellement c’est très beau tout a été travaillé avec une minutie et une précision digne d’un tableau de maitre. Les plans de caméra, les mises en scène, les cadrages, les décors, les tenues, les maquillages sont somptueux et plein de charme ; on peut vraiment dire que tous les plans sont beaux. Les acteurs sont également bons et parviennent à dégager chacun beaucoup de charisme, mais leurs personnages ne sont pas attachants. Et c’est sans doute de ce point de vue là que je ne peux pas défendre l’œuvre. On a tellement voulu travailler le cadre, l’esthétisme et la beauté de l’ensemble qu’on en a presque oublié d’y chercher de la profondeur… Un peu trop sûr de son esthétisme, le film s’est à mon gout trop fait confiance et est finalement resté très superficiel dans le traitement de ses personnages (avec lesquels je ne me suis jamais vraiment sentie impliquée) alors que pourtant le scénario tenait une bonne idée (j’ai beaucoup aimé le retournement de situation au milieu qui change totalement la donne). Il nous offre cependant une romance qui monte assez vite en puissance et qui a une belle intensité. 

     

    Mademoiselle (The Handmaiden - Agashi) (film coréen)

     

    En revanche parfois je me demandais si je ne m’étais pas trompée dans le genre de ce que j’avais voulu regarder (lorsque mon frangin est passé dans le coin j’ai eu un peu l’impression d’être prise en flagrant délit devant un film érotique) parce que certaines scènes sont longues bordel… Au début c’est sensuel, émoustillant presque et très doux à regarder, le problème c’est que je pense que le film passe dix-quinze minutes à essayer de nous apprendre toutes les positions lesbiennes du kamasoutra (alors oui de manière très esthétique et sans vulgarité)… Pourquoi j’ai le sentiment que l’homosexualité chez les femmes est toujours montrée sous l’angle de l’érotisme (je n’oserais citer la daube ambulante qu’est la vie d’Adèle) ? J’ai souvent l’impression que les lesbiennes semblent toujours utilisées pour calmer l’appétit sexuel du public et ça m’agace un peu.

     

    Mademoiselle (The Handmaiden - Agashi) (film coréen)

    Ici, à travers ces deux portraits féminins, j’ai eu l’espèce de sensation d’assister à un bel hymne à la femme, avec ces deux héroïnes qui finalement SPOIL parviennent à s’affranchir du dictat des hommes à une période où être femme signifiait ne pas valoir grand-chose. J’ai beaucoup apprécié qu’elles parviennent avec leur amour et leur union à se jouer d’eux et à vaincre la perversité, à s’émanciper de leurs chaines… /SPOIL. Comme une façon de les sublimer et de les mettre en avant à la manière de la lueur vacillante mais puissante d’une bougie dans le noir. Parce que oui, le film en lui-même est très sombre et s’enfonce dans un abîme de perversion à la limite du choquant avec (notamment) cette femme forcée de réciter des livres au contenu pornographique devant ces hommes qui ont du mal à contenir leur désir. Certaines scènes sont vraiment dures et l’humiliation de notre héroïne est insupportable (et je ne parle de ce que l’on découvre dans la fameuse cave qui m’a presque donné la gerbe… SPOIL je n’ose même pas imaginer ce qu’il a pu faire subir à son ex femme avec ce poulpe géant, et les bocaux remplis de phallus et de découpe de vagin n’inaugurent rien de bon non plus /SPOIL). Bref nos deux héroïnes semblent être les seuls rayons de lumière et d’espoir de toute cette immondice humaine (dommage d’ailleurs que les hommes y soient présentés sans exception sous un jour si noir). Et, quitte à en rajouter une couche, je dois dire que notre oncle est un personnage qui, je pense, aurait gagné en étant plus digne, plutôt que de n’être qu’un simple pervers vulgaire et richissime.

     

    Agashi nous offre également un tableau bien étrange et très habile de cette période de l’histoire en nous présentant deux cultures (coréenne et japonaise) qui se mélangent, se divisent et se complètent, un peu à la manière du ying et du yang. Hanboks et Kimonos semblent marcher ensemble, tout comme les langues qui s’alternent tout au long du film. Bizarrement, il m’a semblé que c’était le signe d’un beau message de paix entre ces deux nations alors que le film se déroule à l’époque de l’occupation de la Corée par le Japon… un beau coup de maitre de notre staff ! A ce propos j’ai beaucoup apprécie retrouver les estampes japonaises inspirées d’Hokusai, même si avec le film, elles prenaient tout à coup une tournure dégoûtantes et sales…

     

    Mademoiselle (The Handmaiden - Agashi) (film coréen)

     

    Voilà, je pense, parce qu’il faut être objectif, que j’ai été beaucoup plus sévère avec ce film que je peux l’être d’habitude pour la simple et bonne raison que c’est un film qui a été reconnu, qui a fait beaucoup de bruit et qui n’est pas anodin. Je dois cependant lui reconnaitre qu’il a su mêler beauté, perversion, violence et amour avec beaucoup d’habilité et que malgré sa longueur, je ne me suis pas ennuyée. Dommage que les personnages manquent de profondeur, que la bande son soit aussi plate (pour moi la musique n’est pas à la hauteur de la photographie) et que le scénario semble parfois bafouiller un peu. Il fait cependant parti des films qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie et je le recommanderai sans soucis. Il était juste important pour moi de dépeindre avec le plus d’honnêteté possible mon ressenti à son propos.

    Bref je laisse ça là, dans un coin. :)

     

    Xoxo, Sam

     

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    Mademoiselle (The Handmaiden - Agasshi) (film coréen)

     


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